vendredi 13 mars 2020

Le Joueur en Renard Gris - This War of Mine - Xbox One

  ACTU-GAMING  (2016) 

Bonjours chers lecteurs et passionnés de jeux-vidéos ! C'est la 25ème critique de jeux du Renard Gris avec cette fois-ci une petite review sur le jeu "This War of Mine : The little ones" sorti notamment sur Playstation 4 et Xbox One en 2016. Cette version du jeu initial sur PC va apporter de nouvelles fonctionnalités, dont la gestion des enfants en temps de guerre. Il va s'agir d'une critique plus légère que d'habitude étant donné l'ampleur de la prochaine review, d'autant que ce jeu ne nécessite pas une analyse aussi complète et poussée que d'habitude :) 

N'hésitez pas à vous abonner pour d'autres reviews écrites et à me donner votre avis sur le jeu dans les commentaires ;) Bonne lecture à vous ! 



Contexte du jeu : 

Le jeu "This War of Mine" avait été développé par la société polonaise 11 bit studios, dont le siège social est basé à Varsovie. La genèse de ce jeu est de nature historique puisque les développeurs se sont fortement inspirés du siège de Sarajevo des années 1990. En effet, les développeurs étaient très marqués par les conditions de vie rudimentaires et déplorables des civils bosniens dans l'un des sièges les plus longs de l'histoire ! Leur idée novatrice est donc de concevoir un jeu de survie en temps de guerre en incarnant cette fois des civils, ce qui diffère avec l'expérience de nombreux jeux de guerre où l'on incarne les soldats du front.


Par conséquent, ce jeu de plates-formes 2D et de gestion des civils sortira sur PC le 14 novembre 2014, et sera distribué par Deep Silver. Après sa sortie, "This War of Mine" avait très bien été reçu par les joueurs et la presse, au point d'avoir obtenu le prix du public à l'Independent Games Festival en 2015. De nombreux DLC suivront la sortie du jeu, dont Father’s Promise le 14 novembre 2017, The Last Broadcast le 14 novembre 2018 et Fading Embers le 6 août 2019. De plus, dans la version 2.0 de "This War of Mine", les joueurs avaient créé du contenu supplémentaire. Il faut aussi noter qu'une version Nintendo Switch était sorti en novembre 2018, à savoir "This War of Mine : Complete Edition" qui regroupe le jeu initial, les DLC, le "Little Ones" et le contenu apporté par les joueurs. Cette version aussi complète du jeu est une exclusivité de la Nintendo Switch ! D'autant qu'en Europe, il s'agit d'une version qui ne sera donc pas dématérialisée. 


Toutefois, avant la version Nintendo Switch, il faut noter l'existence d'une autre version qui va faire l'objet de notre review, à savoir : "This War of Mine : The little ones" prévu  pour la Playstation 4 et la Xbox One. En parallèle, "The littles Ones" sera proposé en DLC pour la version PC du jeu initial. Du contenu supplémentaire sera présent dans cette version pour enrichir le Gameplay, mais aussi la gestion des enfants dans le cadre de la survie de notre groupe de civils. 

Voici l'exemple du portrait d'un des enfants du jeu. 


Description du jeu : 

"This War of Mine : The little ones" est un jeu de survie en temps de guerre se déroulant en 2D. Ce jeu développé et édité par 11 bit studios, et distribué par Deep Silver, est sorti sur Playstation 4 et Xbox One le 29 janvier 2016. Ce jeu est jouable exclusivement en solo. On y incarne un groupe de civils bloqué dans la ville de Pogoren, et dont l'objectif est de survivre jusqu'à la fin de la guerre. Le jeu est rythmé par des phases de jour et des phases de nuit. Au cours de la journée, nos civils peuvent recevoir des visiteurs, s'alimenter, explorer les moindres recoins de la maison, concevoir des outils de survie comme des médicaments, la plaque de cuisson, le chauffage etc... Tandis que la nuit, une dimension tactique apparait dans le jeu, car il faut déterminer qui monte la garde, qui se repose et qui part à l'exploration d'un nouveau lieu pour récupérer des provisions. 

Menu principal du jeu. 


Mon avis personnel sur le jeu : 


- Les Graphismes :  

Voici une vue d'ensemble de notre maison de survie. 
D'un point de vue esthétique, "This War of Mine" est franchement réussi ! En effet, le style inspiré du dessin au fusain est en parfaite adéquation avec l'ambiance d'un jeu aussi mature qui se déroule en temps de guerre. Ces graphismes en 2D réussissent le pari de nous plonger dans cet univers glauque de la survie. Si l'on devait pinailler un peu, ces graphismes certes très sombres peuvent gêner la visibilité du jeu, notamment lorsqu'il s'agit d'explorer certains recoins. Hors mis cela, ce choix graphique reste très pertinent avec un level design très soigné et des décors sobres et efficaces ! Inutile de s'attarder davantage sur cette partie ! 


- Le Gameplay : 

Le Gameplay dépend énormément des conditions psychologiques et physiques 
de nos protagonistes. Dans ce cas-ci, la priorité sera de renforcer le chauffage du lieu. 
Comme je l'ai évoqué dans la partie "Description du jeu", "This War of Mine" est un jeu de survie et de gestion jouable intégralement et exclusivement pour un seul joueur. Ainsi, le coeur du Gameplay réside dans deux aspects : d'une part, la gestion de nos personnages. (en terme de nourriture, de repos, de maladie etc...); d'autre part, des phases d'exploration et de survie, notamment la nuit lorsqu'il s'agit de découvrir un nouveau lieu ou de survivre aux attaques de potentiels ennemis... L'exploration prend une part très importante au début du jeu, en particulier au cours des premières journées. En effet, il faut nécessairement déblayer tout le refuge pour accéder à de nouvelles pièces ou armoires de la demeure, et ainsi accéder à de nouvelles ressources. Pendant que l'un de nos civils déblaye le passage, on peut faire accomplir aux autres survivants d'autres tâches qui entrent plus dans l'aspect gestion du jeu, que ce soit cuisiner un plat, soigner des blessures, s'occuper de l'isolation de la maison etc.. Très vite, il va falloir apprendre à hiérarchiser ses priorités et trouver un compromis entre bonne conscience et survie (J'y reviendrai dans la partie "Scénario" de la critique), par exemple en délaissant les sans-abris pour subvenir à nos propres besoins. 

Il s'agit de déterminer le rôle de chacun au cours de la nuit, mais aussi de sélectionner
éventuellement le lieu de notre exploration nocturne. Plus les nuits vont défilées, 
plus le nombre de lieux possibles augmentera. 
Mais encore, une grande partie du jeu se déroule également au cours de la nuit ! D'autres mécanismes de Gameplay vont se mettre en place. Lorsque la nuit tombe, une carte apparait et nous indique l'emplacement de bâtiments à proximité de notre lieu d'habitation. Chaque lieu nous présente son historique synthétique ainsi que les ressources disponibles. (matériel, armes, nourriture, médicaments...) L'avantage de la nuit est que cela fait appel à la stratégie du joueur, car seulement un personnage pourra partir en exploration. Tandis qu'un autre pourra monter la garde (notre demeure peut se faire piller au cours de la nuit, d'où la nécessité de surveiller), ou dormir pour prendre des forces. Le risque de ce dernier choix serait le manque à gagner énorme de l'absence d'exploration nocturne, mais surtout les potentiels pillages que l'on pourrait subir. Personnellement, j'apprécie beaucoup la dimension tactique de ce jeu qui sollicite en permanence le joueur à planifier des actions, qui auront donc des répercussions sur la suite de la survie. Le jeu nous oblige systématiquement à faire des compromis. 


Toujours prévoir quelqu'un qui monte la garde ! 


La barre bleue matérialise les points de vie des ennemis et de nos civils. Le temps presse,
il faut absolument qu'Arica rentre chez elle, elle n'a plus le temps de s'infiltrer
 chez les bandits. 
Après avoir planifier le rôle de chacun, on incarnera tout au long de la nuit le personnage qui explore le nouveau lieu. Contrairement au jour, nous n'aurons pas de vision d'ensemble puisque notre champ de vision se réduit à la vue de notre protagoniste. Il va falloir se faire discret et observer par le trou de certaines serrures pour espionner la pièce suivante, car de potentiels pilleurs et délinquants peuvent se planquer. Pour ce qui est de la collecte des objets, elle est similaire au jour, mise appart qu'il faudra être encore plus attentif à l'horaire affichée. Si notre personnage n'est pas revenu au refuge à la tombée de la nuit, son retour se fera automatiquement au cours de la journée, aux risques qu'il revienne avec de potentielles blessures infligées par des bandits. A titre personnel, je trouve que les phases de nuit sont légèrement plus intéressantes et moins chronophages que les phases de jour, car la présence d'éventuels ennemis augmente la tension et accentue la dimension Survival de "This War of Mine". (bien qu'avec des armes ou nos poing , on aura toujours le moyen de se défendre). Cet aspect aléatoire et oppressant de la nuit permet aussi de renouveler le Gameplay, ce qui manque terriblement pour les phases de jour. En effet, à long terme, je ressentais de plus en plus de lassitude par rapport à ces mécaniques de gameplay répétitives lors des journées. Ce manque d'ingéniosité et de renouvellement va avoir aussi des répercussions sur la durée de vie du jeu, ce qu'on ne va pas tarder d' aborder ! 


Enfin, un autre point faible du Gameplay est sans-doute la maniabilité en elle-même et la prise en main sur console. En effet, il faut noter que sur console, la maniabilité est beaucoup moins précise à cause du pad, contrairement au PC qui était beaucoup plus fluide. Dans le cadre de mes explorations, le fait par exemple de descendre les escaliers ou d'y remonter était toujours laborieux. La prise en main n'est franchement pas évidente et demande un certain temps d'adaptation. Il s'agit de baisser le stick ou de le lever à l'endroit approprié, mais surtout de le faire dans un délai qui ne soit pas trop rapide. Ainsi, ce problème d'ergonomie démontre les imperfections du portage sur console, et finalement les bienfaits de la version PC. 


- Durée de vie :  
Les jours se suivent et se ressemblent... 
On arrive au principal problème de ce jeu, à savoir l'inappétence à long terme que l'on aurait pour "This War of Mine". En effet, du fait de ces phases de gestion ultra redondantes, après les deux/trois premières heures de gameplay, je n'éprouvais plus aucune motivation pour poursuivre l'aventure. Le fait de faire toujours la même chose témoigne d'un manque d'originalité et de concept. Même si le Gameplay est basique mais de qualité, l'aspect redondant prenait toujours le pas à chaque fois que je jouais à "This War of Mine" trop longtemps. Toutefois, d'un point de vue purement formel, il faut reconnaitre que la durée de vie en elle-même reste importante : il faudra consacrer en moyenne 10h pour la trame principale et environ 33 heures pour compléter le jeu à 100%. Bien évidemment, avec les arguments que j'ai évoqué précédemment, seuls les plus motivés pourront consacrer autant de temps sur ce jeu, car "This War of Mine" n'apporte pas de variante dans son contenu au fil des heures de jeu. Etant lassé par ces mécaniques répétitives, je n'ai jamais eu la volonté de franchir la barre des 40 jours de survie. D'autant que dans le jeu, la période d'hiver est encore plus difficile à survivre, du fait des conditions météorologiques. 


Combat au corps à corps ! 
D'autant qu'un autre problème distinct est l'absence de choix de difficulté. En effet, pour un joueur de jeu de gestion novice, voire débutant, "This War of Mine" ne lui sera pas accessible compte tenu de la multitude de critères à prendre en compte et du niveau de difficulté élevé. A mon avis, il aurait été plus judicieux de permettre dans les options d'adapter le niveau de difficulté (facile, normal, difficile, expert de survie). Cette absence de paramètre de difficulté est aussi préjudiciable pour la durée de vie, car la plupart des joueurs abandonneront au bout de quelques heures par ennui ou difficulté trop accrue. Ce qui peut s'
avérer un mauvais point pour le jeu. 


Remarque : Dans le mode "Ecrire mon histoire" de la version "The little ones", la seule option pouvant réguler d'une certaine manière la difficulté du jeu est la durée et l'intensité de l'hiver et du conflit. En effet, l'absence de neige et une température basse peuvent considérablement faciliter notre survie en période d'hiver. On peut citer aussi l'option sur l'intensité du conflit, mais il n'en ai pas moins que toutes les phases de jeu sur la gestion n'en seront pas aussi facilitées que pour la survie. 


Un de nos civils est extrêmement malade et en pleine dépression. 

Notons aussi qu'il est regrettable que les enfants n'apportent pas de plus-value dans le Gameplay, ce qui ne va pas renforcer la re-jouabilité de "This War of Mine", ni sa durée de vie. 


- Les Musiques / Bande-son : 


Il s'agit sans-doute d'un des points forts de "This War of Mine", à savoir sa musique et bande-son extraordinaires. En effet, tout comme ces graphismes immersifs presque en noirs et blancs, les effets sonores du jeu sont vraiment soignés, même s'ils sont minimalistes. Au cours de la journée, on a une ambiance musicale lourde et pesante grâce aux notes de guitare tristes, tandis que la nuit peut être marquée par un ton plus angoissant et sinistre lors des phases d'action et d'infiltration. D'ailleurs je vous recommande vivement d'écouter l'OST du jeu en musique d'ambiance via ce lien cliquable. (ma musique préférée est la toute première, celle qui correspond au menu principal) :


 This War Of Mine - Soundtrack [OST] (Full Album)





- Scénario : 

Il s'agit du réglage des paramètres dans le cadre de notre propre histoire de survie. 
Il faut tout de même noter que par rapport à "This War of Mine" sur PC, "The little ones" permet d'incarner 9 autres personnages civils dans le cadre de cette survie, dont des enfants. Par rapport à la version initiale, il faudra donc occuper ces enfants, par exemple en confectionnant de nouveaux jouets. La présence des enfants a au moins le mérite d'apporter un brin de lumière et d'humanité dans un jeu aussi mature, malgré leurs inutilités dans le Gameplay. Le scénario de 'This War of Mine" découle de l'enchainement de mises en situations particulières qui sont subies ou provoquées par le joueur. D'autant que cette gestion collective de nos personnages annihile aussi toute personnification de la survie qui serait incarnée par un héros unique. Par conséquent, nous sommes maitres de notre destin et le jeu nous offre une grande flexibilité dans la gestion des différents événements. La création d' "Ecrire mon histoire" permet aux joueurs de paramétrer et personnaliser ses conditions de survie, il s'agit d'une nouveauté très intéressante de "The little ones". 

La rencontre d'autres réfugiés est fréquente dans le jeu. A vous de ressentir 
une éventuelle hostilité ou bienveillance à votre égard. 
Comme je l'avais initié dans la partie "Gameplay" de cette critique, le jeu va constamment nous poser des dilemmes moraux entre bonne conscience et survie sans état d'âme. Notre comportement aura forcément des répercussions sur l'histoire et le déroulement des événements du jeu. Par exemple, notre générosité pourra être récompensée par la personne que l'on a aidé. Ou au contraire, si notre personnage dénigre des personnes dans le besoin, il est évident que cela influera sur son moral au quotidien. Il convient ainsi de mesurer en permanence les conséquences de nos actes. Bien qu'incontestablement, les mécaniques de jeu ne se renouvellent pas assez, il faut tout de même saluer que du point de vue scénaristique, les développeurs ont réussi à dresser des parties qui ne se ressemblent pas. En effet, en plus du comportement du joueur qui est imprévisible, les développeurs ont mis en place une multitude d'aléas et événements qui rendent chaque expérience de jeu différente. (uniquement du point de vue narratif) 


Ma synthèse du jeu : 

La période d'hiver va être un parcours du combattant en terme de survie. 
"This War of Mine : The little ones" n'est pas aussi convaincant que la version PC qui comportait moins de problèmes, mais reste toujours satisfaisante grâce à des qualités déjà présentes dans la version originale. Cette version console réussit tout de même à redonner un souffle au jeu grâce au mode "Ecrire mon histoire" ainsi qu'à l'introduction d'enfants qui fait transpirer l'empathie et l'humanité en temps de guerre. Mais tout cela ne suffit guère à en faire un titre incontournable, ni même à détrôner la version PC de 2015. En effet, bien que l'audio et les graphismes soient aussi réussis, mon expérience de jeu fut gâché par un certain nombre de problèmes. En l'occurrence, la maniabilité de la version console m'a vraiment posé des soucis, surtout lors des phases de combat où les commandes n'obéissent pas au doigt et à l'oeil. Il est fortement déconseillé d'adopter une posture offensive dans ce jeu, car les contrôles ne sont pas suffisamment ergonomiques. D'autre part, il faut relever le problème de la répétitivité du Gameplay qui, comme la version PC, n'arrive pas à se renouveler et à proposer d'autres mécanismes de gestion ou de survie. Par exemple, l'idée de pouvoir incarner un bandit, assassin ou voleur en temps de guerre aurait été la bienvenue, cela aurait enrichi le Gameplay et apporté une autre expérience de jeu. C'est pour cela que la durée de vie de 'This War of Mine" laisse à désirer. 

Pour autant, cela n'en fait pas une purge, mais je vous conseille d'espacer vos sessions de jeu pour pouvoir en profiter au mieux. Dans le cas contraire, vous risqueriez de vite vous en lasser. Néanmoins, la réflexion que nous suscite le jeu sur notre morale ainsi que la dimension narrative rattrapent en quelques sortes tous ces défauts bien pénibles pour le jeu.  


Les notes : 

Graphismes : 3,5 / 4 
Gameplay :  2 / 4 
Durée de vie : 1,5 / 4 
Musiques - Bandes-sons : 3,5 / 4
Scénario : 3,5 / 4


- Note Globale : 14 / 20


Comparaison avec les moyennes des forums pour : This War of Mine - Xbox One 
7,1 / 10



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16 / 20 
                                              

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7,6 / 10












- SensCritique :  10 critiques ont été postées.
- Jeuxvidéos.com : 3 critiques qui ont été postées.
- Gamekult : 10 critiques qui ont été postées.

"This War of Mine" en version console a reçu des critiques positives par les internautes de ces trois médias et par la presse vidéoludique. 



Jeu de plateau officiel. 



Avant de nous quitter, je voulais vous faire part très brièvement de l'existence de l'excellent jeu "This War of Mine : le jeu de plateau" ! Il va s'agir d'un travail d'équipe entre les joueurs dans la cadre de la survie des civils. Comme le jeu-vidéo, le jeu de plateau est rythmé par des phases de jour et des phases de nuit. Les joueurs devront survivre jusqu'au cessez le feu. Le livre des scripts permet notamment de connaitre la situation psychologique de nos civils. Jouable de 1 à 6 joueurs, je vous conseille vraiment de vous le procurer ! 





Ma critique sur "This War of Mine" est à présent terminée ! J'espère que j'aurais fait découvrir ce jeu à certains lecteurs. N'hésitez pas à partager cette critique autour de vous sur les réseaux sociaux, ça m'aide énormément !

Abonnez-vous au blog du Renard gris si ce n'est pas déjà faitafin de ne pas louper mes futures critiques ! Bonne continuation à vous et on se retrouvera d'ici pas mal de temps pour la prochaine review. Elle portera sur un jeu action-RPG que je tiens particulièrement dans mon coeur ! 


A bientôt ! 

Le renard gris. 





lundi 30 décembre 2019

Le Cinéma du renard gris - Critique - Star Wars IX : l'ascension de Skywalker

                                                                                                                                                                                    Salut tout le monde ! 3ème critique de cinéma du renard gris avec cette fois-ci une analyse du neuvième film de la saga "Star Wars" ou du troisième épisode de la postlogie. Cette review sera ainsi riche en spoilers. Je vous conseille donc de visionner au moins la postlogie avant d'entamer la lecture de cette critique ;) 

Plus largement, on ne va pas seulement s'attarder sur "Star Wars IX : L'ascension de Skywalker", car il faut juger ce film par rapport à l'ensemble de la postlogie et donc remettre en perspective par rapport aux précédents films. Alors, cette conclusion de la plus grande saga de SF de l'histoire du cinéma est-elle réussie ? Réponses dans cette critique ! 


                                                                   Affiche officielle :


                                    
Remarques : 

- Comme mes analyses sur les jeux-vidéos, mes retours de films seront toujours construites à travers des codes rédactionnels identiques. 
- Mes reviews contiennent toujours des Spoilers à partir du moment ou j'argumente mes propos, je vous conseille fortement de ne pas lire cette critique si vous n'avez jamais vu la très célèbre franchise "Star Wars", cela pourrait gâcher votre expérience de visionnage. (A moins que les Spoilers ne vous dérangent absolument pas^^) 

Attention !!!! Dans la partie "Contexte du film" il y a un nombre incalculable de Spoilers sur les précédents films !!!


Contexte du film : 


Sommaire :       (1)  Les origines de la Postlogie et mon avis rapide sur Star Wars VII (2015)
                               (2)  Star Wars VIII Les derniers jedi (2017) : Mon analyse ! 
                               • (3)  Attentes et espérances pour "Star Wars IX L'ascension de Skywalker" (2019) ?



1 - Les origines de la Postlogie et mon avis rapide sur Star Wars VII ! 



Rachat de Lucasfilm par Disney en 2012. 
« Les films étaient l'histoire d'Anakin Skywalker et Luke Skywalker, et quand Luke sauve la galaxie et retrouve son père, c'est là que l’histoire se termine » de George Lucas, réalisateur des six premiers films Star Wars. Après la sortie du dernier épisode de la prélogie en 2005 (Star Wars III La revanche des Sith), George Lucas écarta toute hypothèse de suite à l'épisode VI. Jusqu'en 2012, Lucas s'opposa à l'idée de créer une troisième trilogie, estimant qu'il n 'y avait plus aucune histoire à raconter. Or, le 30 octobre 2012, Disney annonce le rachat de Lucasfilm pour 4 milliards de dollars ainsi que le projet d'une nouvelle trilogie. D'autant que George Lucas avait des idées pour cette trilogie mais Disney préfère développer sa propre histoire et son univers étendu. J.J Abrams, connu notamment pour Star Trek, se verra confié la tâche de réaliser l'épisode VII de Star Wars qui sortira le 16 décembre 2015 en France. 





A chaque fois que je visionne "Star Wars VII : Le réveil de la force", je ne boude jamais mon plaisir ! Pourtant, cet épisode avait subi un bashing généralisé des fans hardcore de Star Wars, surtout lorsque le film "Rogue One : a Star Wars story" était sorti en 2016. (film encensé par les spectateurs) Il était même considéré comme le pire épisode de la franchise jamais réalisé. Je vais donc tenter de réhabiliter ce film qui mériterait une meilleure réputation, surtout depuis la sortie des prochains films... 






Rey et Finn à Jakku. Finn est très attachant, s'attarder sur un stormtrooper n'avait jamais
encore été expérimenté dans Star Wars ! 
Je commence par l'aspect copier-coller du film sur l'épisode 4 ayant exaspéré les fans : j'estime cette comparaison un peu démesurée. En effet, on retrouve effectivement un droide sur une planète désertique mais il ne stocke pas des plans pour détruire une étoile noire mais une carte qui permettrait de détecter la position de Luke Skywalker. Le but visé dans le 7 est de retrouver ce personnage, la destruction de l'étoile noire est pour moi très anecdotique. Ils ont voulu faire ce fan-service qui est pour moi bien dispensable, ce qui m'avait le plus marqué à la fin du film était la superbe confrontation entre Rey et Kylo Ren. D'autant que dans Star Wars, on a toujours eu systématiquement des codes obligatoires et du fan-service qui reviennent, dont la destruction de l'étoile noire, ou encore la mort d'un personnage emblématique. En effet, la mort d'Han Solo (tué par son fils Kylo Ren) dans le 7 avait blasé les fans. Pourtant, Star Wars a toujours été une saga familiale, les querelles de famille entre père et fils ont toujours existé dans la franchise, comment pourrait-on s'en passer... 


Kylo Ren, un antagoniste idéalisant Dark Vador. 
Un gros point positif de l'épisode VII est le personnage de Kylo Ren, car il s'agit du premier antagoniste de la franchise à être torturé-attiré par le côté clair de la force. C'est un point de vue que l'on n'avait encore jamais vu dans Star Wars puisqu'on avait toujours une attirance pour le côté obscur. Ce personnage est très intéressant, il se rêve comme l'héritier de Vador tout en étant tenté par le côté clair, c'est cette ambiguïté qui fait le charme de Kylo Ren. Par ailleurs, le film est très bien rythmé, il n'y a aucun moment d'ennui ou de moments tirés trop en longueur. On s'attache facilement aux personnages principaux (Finn, Rey, Han Solo, Kylo Ren...). La mort d'Han Solo montre ainsi que ce scénario classique peut aussi tenter des choses, cette mort montre le potentiel de cruauté de Kylo Ren, le réalisateur J.J Abrams a donc réussi son pari d'iconisation de Kylo. J'ai aussi remarqué que beaucoup de critiques dénonçaient les pouvoirs extravagants de Rey, et je peux comprendre en partie ces remarques. Etant donné qu'elle est le personnage principal de cette trilo, sa toute-puissance ne m'a pas tant marqué car elle a sûrement été initiée à la force dans le passé, peut-être même qu'elle fut jedi. Partant de cette hypothèse, les capacités de Rey ne m'ont pas aussi surpris que pour d'autres personnes. Enfin, ce film s'achève en toute beauté avec la réintroduction de Luke Skywalker (en gardant le meilleur pour la fin), avec cette scène iconique et sans parole lorsque Rey tend le sabre à Luke. C'est ainsi pour toutes ces raisons que je trouve "Le réveil de la forceréussi, le départ de cette trilogie démarre bien ! 


2 - Star Wars VIII Les derniers jedi : Mon analyse ! 




Pour le huitième épisode de la franchise Star Wars, c'est Rian Johnson qui a été choisi par Lucasfilm pour scénariser et réaliser la suite du "réveil de la force". Il est notamment connu pour avoir réalisé trois épisodes de Breaking Bad, le film Looper en 2012 ou encore Brick en 2005. "Star Wars VIII : Les derniers jedi" va reprendre l'histoire directement après la scène de fin de l'épisode 7. Ce film Star Wars 8 est particulièrement atypique, jamais un Star Wars n'aura autant divisé les fans. Pour ma part, il fait parti des films nécessitant un ou plusieurs re-visionnages pour digérer et laisser murir le film dans ma tête. Au tout premier visionnage, je n'avais pas de jugement tranché sur ce film tant les rebondissements et les surprises furent réccurents. Il fallait ainsi prendre de la hauteur, et depuis quelques temps, mon avis paraît de plus en plus définitif et irrémédiable... Je vais donc vous dévoiler mon analyse plus ou moins synthétique de Star Wars 8, cela me paraît fondamental de s'attarder sur ce film qui aura de lourdes répercussions sur le 9 !



Quel gâchis de tuer un antagoniste puissant aussi vite. On aurait aimé
en apprendre davantage sur ce personnage. 
Je ne vais pas vous mentir, je ne suis pas clément sur cet épisode ! Il y a trop de partis-pris qui font que ce film "osé-gonflé" est pour moi désastreux. Le réalisateur Rian Johnson a passé tout le film à essayer de déjouer les attentes des spectateurs, au détriment de ce qu'avait été mis en place par J.J Abrams dans le 7. Rian Johnson a joué sur une multitude de twists qui n'amènent finalement à rien mise appart pour faire le malin dans l'écran et surprendre les fans. D'autant que ces nombreux twists scénaristiques ne font que diversion par rapport au vide intersidéral du scénario. Plusieurs exemples démontrent qu'il ne s'agit pas d'un épisode central de trilogie mais d'un film d'auteur prétentieux :

 Twists inutiles de Kylo Ren (aucune réelle évolution de personnage), il ne passe pas du côté clair de la force. 
 La non-révélation des origines de Rey (un mystère était entretenu dans le 7) 
 La mort inattendue de Suprême Leader Snoke, très surprenant sur le coup, mais cela mène droit à une impasse scénaristique (il n'y a plus le symbole du mal absolu). Cette mort aussi rapide est une trahison car on nous avait vendu cet antagoniste dans le 7ème opus. 
➤ Confrontation entre Luke et Kailo qui était en fait une projection. 


Scène où Luke jette son sabre-laser. 
Attention, je ne suis pas un puriste de Star Wars, je ne m'oppose pas à l'idée d'innover et de bouleverser les codes ! En revanche, trahir un univers et ne faire que balader le spectateur tout le film ne m'enchantent guère. De plus, ces partis-pris désastreux ne sont pas les seuls défauts du film ! L'entrée en matière du film sous l'angle humoristique m'avait déconcerté, notamment la scène du général Hux et la scène de Luke Skywalker qui jette son sabre. Cette dernière a ruiné toute l'émotion autour de la scène sans paroles et pleine d'émotions de la fin du "Réveil de la force". Un gros point noir du film a relevé est l'arc narratif de Finn et Rose au casino ! Cette mission n'était absolument pas palpitante. Mais encore, toujours dans les points négatifs, on a la scène surréaliste de Léia qui vole dans l'espace comme un Superman : visuellement, la mise en scène laisse à désirer; narrativement, je n'ai pas compris l'intérêt ! Pourquoi faire vivre Leia (il y avait une énorme porte de sortie vu que l'actrice était morte en vrai) sachant qu'elle est dans le coma pendant 1h dans le film ? 

Troupes du Premier Ordre à la fin du film. 
Pour contrebalancer, l'un des seuls points positifs de "Star Wars Les derniers jedi" est l'excellente performance d'Adam Driver en Kylo Ren qui est hyper convaincant, exactement comme dans le 7. J'ai aussi été séduit par certains combats de vaisseaux spatiaux biens mis en scènes. Sinon, il n'y a pas grand-chose de positif à tirer de cet opus. Même le bestiaire et les environnements du 8 ne sont pas mémorables. Je vais encore en dire du mal mais même la dernière scène du film est atypique, il n 'y a rien d'iconique puisque ce sont des enfants qui s'amusent avec des jouets Star Wars, on aurait presque dit une publicité ultra-random. D'autant que le message véhiculé est contradictoire car tout le film nous explique qu'il faut oublier les jedi et le passé, on nous ressort pourtant des jouets Star Wars. J'ai comme l'impression qu'ils ne font pas table rase à fond... Le résultat de ce film est navrant : il n'y a aucun enjeu posé à la fin pour s'intéresser au 9ème épisode, il n'y a eu aucune évolution dans l'histoire du début à la fin (hormis la mort de Luke et de Snoke). Cela relève du miracle pour réparer le 8 et proposer une suite qui tienne la route... J'ai donc eu peu d'espoirs... 


3 - Attentes et espérances pour "Star Wars IX L'ascension de Skywalker" ?


J.J. Abrams à gauche et Rian Johnson à droite : deux visions opposées de 
la Postlogie. 
A l'origine, c'est le réalisateur Colin Trevorrow (connu surtout pour avoir écrit et réalisé la trilogie "Jurassic World") qui devait se charger de produire l'épisode 9 de Star Wars. Or, son script de base n'a pas convaincu les exécutifs de Disney et la présidente de Lucasfilm Kathleen Kennedy. Colin Trevorrow quitte finalement le projet en septembre 2017. Lucasfilm va aussitôt annoncer le retour de J.J. Abrams pour finaliser et réécrire le scénario du neuvième opus. Ainsi, malgré sa convocation très tardive dans le projet, J.J Abrams va tenter de sauver les meubles et de conclure cette Postlogie qu'il avait entamé dans le 7. De plus, il fallait prendre en compte le décès de Carrie Fisher (actrice incarnant Leia) qui aurait eu une place importante dans le film. En effet, il est relaté qu'à l'origine, la trilogie devait être construite de manière à ce que Han Solo soit au coeur du 7ème opus, Luke Skywalker au centre du 8 et Leia Organa au coeur du 9 ! Ainsi, l'histoire a donc été réécrite pour que Leia occupe un rôle moins important, elle apparaît grâce aux scènes non exploitées des épisodes 7 et 8. Ainsi, la date de sortie de Star Wars 9 avait été repoussée au 20 décembre 2019. 


Extrait d'un trailer de Star Wars 9. Voir l'héroine Rey sous le côté obscur 
était une bonne idée ! 
Rian Johnson a produit son film en mettant un grand coup de pied dans la fourmilière ! C'est à tel point qu'il met en difficulté J.J. Abrams pour le 9. Avant même de visionner le dernier épisode de cette trilogie, on constatait unanimement que cette trilogie est bancale, notamment par rapport à la rupture de ton et de réalisation entre le 7 et le 8. En effet, "Le réveil de la force" était une aventure naive et pleine d'actions, tandis que "Les derniers jedi" aborde un registre plus sombre et dépressif en déconstruisant les fondamentaux de Star Wars. Clairement, le huitième épisode a enfoncé toutes les portes ouvertes. Sur quelles bases scénaristiques vont-ils s'appuyer pour redonner un souffle à la trilogie ? Pas de doutes, Rian Johnson porte une responsabilité écrasante par rapport à l'incohérence et à la trajectoire désastreuse de cette trilogie. Même si j'avais confiance en J.J. Abrams grâce à la réussite du "Réveil de la force", j'étais très sceptique quant à la cohérence de cette saga et du résultat du 9, j'avais un mauvais présentiment. Le cahier des charges était bien rempli, il fallait ainsi conclure toute la saga Star Wars en un film, satisfaire les fans hardcore et les fans de la Postlogie, réparer les incohérences du 8ème épisode, poser les enjeux du 9ème opus, rendre ce film accessible aux enfants pour pouvoir vendre des produits dérivés etc... Et quand-bien même "Star Wars IX : L'ascension de Skywalker" serait un chef d'oeuvre, l'épisode 8 aura condamné cette trilogie dans l'incohérence, le mal était donc déjà fait. J'étais dans un état d'esprit presque défaitiste en ayant très peu d'espoirs pour ce film... Rentrons maintenant dans le vif du sujet en analysant ce Star Wars ! 


Description du film : 

"Star Wars IX : L'ascension de Skywalker" est un film de science-fiction à gros budget sorti le 18 décembre 2019 en France. Il s'agit du neuvième épisode de la saga Star Wars et du dernier épisode de la Postlogie. Ce film de type space-opéra de 2H22 a été réalisé par J.J. Abrams après un changement de réalisateur. On retrouve toujours dans le casting principal Daisy Ridley, Adam Driver, Mark Hamill, Oscar Isaac ou encore John Boyega. Le film démarre quelques temps après la mort de Luke Skywalker, la Résistance va tenter de survivre au Premier Ordre dirigé par Kylo Ren. Voici la synopsis officielle de Star Wars IX : 

"Un an a passé depuis que Kylo Ren a tué Snoke, le Leader suprême et pris sa place. Bien que largement décimée, la Résistance est prête à renaître de ses cendres. Rey, Poe, Leia et leurs alliés se préparent à reprendre le combat. Mais ils vont devoir faire face à un vieil ennemi : l'empereur Palpatine."




Mon avis personnel sur le film : 

Avertissement : Mes critiques de cinéma contiennent toujours des spoilers pour appuyer mes arguments. Je vous conseille d'avoir visionner "Star Wars IX : L'ascension de Skywalker" avant de lire cette review afin de comprendre les propos. Merci de votre compréhension :) 



Partie I - La Réalisation esthétique et technique. (La forme du film) 
Thématiques abordées : Effets spéciaux - Mise en scène - Bande originale - Production design.


Combat entre Kylo Ren et Rey. 
"L'ascension de Skywalker" n'est pas exempt de quelques points positifs par rapport aux effets spéciaux et à la caméra de J.J. Abrams ! En effet, l'esthétique est irréprochable, les combats aux sabres lasers sont percutants et on observe un enrichissement du bestiaire de Star Wars avec de nouvelles espèces. Or, bien que les effets spéciaux soient travaillés et que la mise en scène fasse le boulot, je trouve tout de même la réalisation de J.J. Abrams fainéante; il n'y a aucune scène d'action originale qui se démarque plus que les autres, il n'a pris aucun risque. Je n'ai retrouvé quasiment aucune scène marquante dans ce Star Wars épisode 9, malgré que la réalisation soit soignée.

Siège du Dernier Ordre de Dark Sidious à Exegol.
Même dans l'effroyable épisode 8, on pouvait se remémorer de scènes remarquables, comme la confrontation entre Kylo Ren et Luke Skywalker (même si c'était finalement une projection de Luke depuis son île). Par ailleurs, je trouve le montage de ce film beaucoup trop dynamique : on a une surabondance de scènes d'actions et un rythme ultra-frénétique qui ne nous laisse pas le temps de digérer certaines séquences. Ce rythme infernal s'explique par les nombreuses péripéties pour récupérer des MacGuffins (= objet servant de prétexte au développement d'un scénario) qui amènent à Exegol, lieu qui abrite Palpatine. J.J. Abrams est donc obligé de rusher son film pour mettre en place ces péripéties presque anecdotiques. 


Rey avec son équipe ! 
Mais encore, j'ai aussi un problème avec la bande originale de ce film ! Même si la plupart des scènes sans musique sont intéressantes, il n'y a aucune innovation dans la musique de John Williams. Mise appart les thèmes de Rey et de Kylo Ren qui sont réutilisés dans cet épisode 9, on a une absence de nouvelle partition et quasiment aucun nouveau thème. J'avais aussi dressé ce constat dans "Les derniers Jedi" où John Williams reprenait des thèmes d'"Un nouvel espoir" et de "L'Empire contre-attaque". Décidément dans cette trilogie, John Williams a été en manque d'inspiration. De la part d'un des plus grands compositeurs de l'histoire du cinéma, on pouvait s'attendre à bien mieux ! 

Rey soignant Kylo Ren. La force est un sacré remède
pour sortir des trous de scénarios xD 
Hélas, je suis obligé d'évoquer un autre défaut majeur de ce Star Wars, et non des moindres, c'est l'utilisation de la force, débouchant sur des situations de mises en scènes absurdes. Exactement comme dans l'épisode VIII de Star Wars, la force n'a plus aucune cohérence et se résume en "Ta gueule c'est magique !", une pure facilité scénaristique. Par exemple, la capacité de la force de guérir et de soigner des vies, notamment dans la scène où Rey réanime Kylo Ren après leur combat. Or, cela n'a jamais été installé dans les films (que ce soit dans la trilogie originale ou la prélogie), même si cela existe dans l'univers étendu. J'aurais encore accepté cet usage de la force si le film nous l'aurait bien amené, en nous montrant par exemple Rey entrain d'apprendre ce pouvoir dans un livre ou par l'intermédiaire d'un jedi. Pourtant, Rey utilise ce pouvoir de soin de manière complètement random et gratuite, sans aucune justification, ce qui me laisse perplexe. Je précise tout de même que dans la prélogie, je ne suis pas fan des midi-chloriens et de l'explication pseudo-scientifique de la force à base de test sanguin ou de test d'urine. Cependant, dans l'épisode IX, la force n'a aucun sens, c'est littéralement de la magie. 


Retenir un vaisseau par la force c'est démesuré ! 
D'autres exemples dans le film démontrent l'utilisation aberrante de la force, ce qui m'a fait sortir du film à plusieurs reprises. On a notamment les connexions à distance entre Kylo Ren et Rey qui sont complètement absurdes. Dans l'épisode VIII, c'est le suprême leader Snoke qui les mettait en contact par la force. (antagoniste très puissant, donc un emploi de la force justifiable). Etant donné que Snoke est tué par Kylo Ren dans le 8, comment peuvent-ils encore se connecter mentalement ? Ce n'est même pas la pire incohérence, non seulement ils peuvent se connecter à volonté, mais ils peuvent aussi se passer des objets grâce à la force à travers le temps et l'espace ! Il s'agit d'une idée complètement extravagante qui me fait sortir du film. Par exemple, à la fin du film, Rey transfert son sabre bleu à Kylo Ren par la force pour que ce dernier puisse se battre, les deux n'étant pas dans la même pièce... Sans oublier bien sûr une autre utilisation impertinente de la force : le fait de retenir un vaisseau par la force ! En effet, Rey utilise la force pour empêcher un vaisseau de s'enfuir, je n'avais jamais vu de chevalier Jedi dans les précédents films accomplir une absurdité pareille ! C'est clairement surabusé, et surtout incohérent puisque cela remet en perspective toutes les scènes où la force aurait pu être employée pour paralyser des vaisseaux. En tout cas, la force dans ce film n'est plus crédible et n'est qu'une facilité scénaristique. A propos de scénario, poursuivons... 



Partie II - La narration et la trame scénaristique (Le fond du film) 
Thématiques abordées : Scénario - Personnages - Emotions.


Cette partie de la critique ne va clairement pas rehausser le niveau du film, les problèmes sont trop fréquents pour qu'on soit indulgent avec ce long-métrage. On a énormément de facilités scénaristiques grossières, de personnages inutiles, d'éléments complètement sortis du chapeau et mal amenés etc... 

Voici déjà la première facilité scénaristique : le retour de
Palpatine (quelle originalité !) en hors champ. 

Etant donné que Snoke soit déjà mort dans le 8, J.J. Abrams a ajouté l'empereur Palpatine en l'absence d'antagoniste principal. Palpatine n'était pas dans le script de base de Colin Trevorrow. D'autant que l'introduction de Palpatine est amenée au ras des pâquerettes ! C'est complètement surréaliste puisqu'on l'introduit dans les crédits du bandeau d'introduction du film, notamment par la toute première phrase : "les morts parlent !". Cela manque clairement de recontextualisation et d'explication. On a même pas vu la première image du film qu'on a déjà un problème. Le retour de l'empereur s'est donc fait en hors champ, à aucun moment ils n'ont construit son retour, il est juste mentionné dans le texte introductif. Il aurait été beaucoup plus intéressant de nous l'introduire à la fin de l'épisode 8 et de construire le retour de cette menace. Dans le film, on nous amène de manière super artificielle la façon dont l'empereur a survécu à la fin du "Retour du jedi". (clonage) 


Rien de mieux que l'Empereur Palpatine pour remettre du neuf dans la saga xD 
De plus, même si son retour aurait été mieux traité, j'aurais eu tout de même des réserves ! Pour moi et certains fans, son retour annihile toute la trilogie principale et désamorce toute l'émotion de la scène finale de l'épisode 6, notamment la rédemption de Dark Vador lorsqu'il trahit Palpatine pour sauver son fils Luke Skywalker. A cause de cette Postlogie et surtout de l'épisode 9, en sachant que l'empereur a survécu, toute la trilogie principale devient inutile et perd toute son émotion à la fin du 6. De plus, le retour de Palpatine ne suscite aucune interrogation dans l'univers du film. On a un deux poids deux mesures car les jedi sont considérés comme une vague légende, tandis que le retour d'un seigneur sith comme Dark Sidious ne choque absolument personne. Pour conclure avec le début du film, j'évoque aussi le passage où Palpatine ressuscite une flotte de Star destroyers complètement sortie du chapeau. Il est donc capable de recréer un Empire tout entier en l'espace de quelques secondes, alors pourquoi a t-il attendu gentiment Kylo Ren au lieu de reconstruire son Empire depuis tout ce temps ? 

Poe et Finn dans le faucon millenium. 
Abordons à présent les personnages principaux de ce film ! On a l'héroine Rey qui reste toujours aussi attachante dans le 9. On a enfin une évolution du personnage de Rey, ce qui n'était pas le cas dans "Les derniers jedi". Cependant, la révélation sur les origines de Rey tombe complètement à l'eau : lorsque Kylo Ren lui révèle qu'elle est la petite-fille de l'Empereur Palpatine, je n'est ressenti aucun frisson. J'ai trouvé cette révélation trop prévisible (il fallait bien trouver une origine à Rey, travail qui n'avait pas été accompli par Rian Johnson dans le 8) et surtout très tardive. Il aurait fallu la découvrir dans "Les derniers jedi". Cela aurait expliqué pourquoi Luke (dans le 8) est aussi réticent à lui apprendre la force, du fait que Rey soit affiliée à un sith. Néanmoins, Rey n'a pas eu le même traitement de personnage catastrophique que Finn. En effet, Finn est la plus grosse déception de cette trilogie, en particulier dans les épisodes 8 et 9 ! Il y aurait eu tant de choses à exploiter dans son histoire de stormtrooper déserteur. Ils en ont fait un personnage ultra-fade, super secondaire et n'évoluant même pas. A partir de l'épisode 8, Finn ne vit qu'au rythme de l'action, c'est un énorme gâchis ! C'est désormais Poe Dameron le ''Han Solo" de cette trilogie. 

Comme pour Palpatine, faudra qu'on m'explique d'où sort cette armée ? 
Ils paraissent bien motivés pour affronter des Star destroyers, car la situation 
est même pire que dans l'épisode 8 ! 
Finn n'est pas le seul protagoniste sous-exploité du film, on a également le personnage de Rose (introduit dans "Les derniers jedi") qui est complètement inutile dans cet épisode, il n'y a même plus de romance avec Finn. A la limite, je me réjouis que Rose soit ignorée dans ce film, je la trouvais inintéressante dans l'épisode VIII. On a aussi le personnage de Lando Calrissian totalement inutile et sous-exploité, le seul intérêt de ce personnage est d'amener à la fin du film une armée de milliers de résistants, le chapeau magique fait des miracles dans ce film.... N'oublions pas que la Résistance pouvait à peine tenir dans un faucon millenium à la fin du 8, désormais ils sont des milliers ! Mais encore, du côté des antagonistes, on a le général Hux qui aura un revirement improbable dans ce film : il n'élimine pas Finn, Poe et Chewbacca car il était en réalité un espion ! Encore une fois, on a aucune explication du pourquoi du comment, cet espion est sorti du chapeau pour pouvoir débloquer la situation scénaristique. La seule explication fournie est qu'Hux serait opposé à la victoire de Kylo Ren, d'où sa trahison. Ce twist n'a en plus aucun intérêt puisqu'Hux meurt dans les 5 minutes qui suivent, cela de façon très expéditive et brouillonne. 


C'est sans doute un des meilleurs passages du film. 
Concernant Leia Organa, celle-ci devait avoir un rôle bien plus central à l'origine ! L'actrice étant décédée bien avant le tournage, Leia aura une place moins importante dans l'histoire. Il fallait ainsi envisager sa mort dans l'intrigue, ce qui aurait pu être accompli dans l'épisode 8... Or, la mort de Leia est absurde : elle meurt juste parce qu'elle s'est connectée à Kylo Ren, alors que dans "Les derniers jedi", elle survit à une explosion en pleine face et à revenir de l'espace. Cette mort est mal mise en scène puisque son corps attendait gentiment de disparaître jusqu'à la mort de son fils Kylo Ren. Pour cette partie sur les personnages, finissons tout de même sur quelques points positifs que j'ai relevé, dont la scène de réapparition de Luke en fantôme. Fort heureusement, J.J. Abrams réhabilite Luke qui fut désacralisé dans "Les derniers jedi" de Rian Johnson. Luke Skywalker a cette excellente réplique : "une arme ayant appartenue à un jedi mérite plus de respect". Il a donc un état d'esprit bien différent du 8 où il tenait un discours radicalement opposé. Dommage que Luke n'apparaisse que 5 minutes. Il a désormais une vision bien plus optimiste pour les jedi, ce qui fait plaisir à voir ! Cette réplique est clairement adressée à la scène de l'épisode VIII où Luke jetait son propre sabre laser.  J.J. Abrams a pour moi plus de légitimité à remettre en cause le travail de Rian Johnson, car c'est ce dernier qui a bousculé en premier le travail de l'autre. Alors, certes, cette guerre de chapelle par film interposé prend en otage le spectateur... 

J'ai aussi aimé C3PO qui apporte la même légèreté que dans la trilogie originale. Luke et C3PO sont donc les meilleurs persos du film, mais cela reste très insuffisant ! 


Daisy Ridley et J.J. Abrams lors d'un tournage. 

Par ailleurs, pour l'anecdote, J.J. Abrams a dévoilé (quelques jours après la sortie du film) la réplique que Finn devait adresser à Rey mais qui n'a pas été montré dans le film. Ainsi, Finn voulait dire à Rey qu'il pouvait ressentir la force. Une déclaration qui aurait été complètement inutile si elle avait été placée dans le film. Cette réplique avait été relayée par le réalisateur dans un communiqué, or cela aurait dû être introduit dans le film, sinon il n'y a aucun intérêt. 




Poe n'a droit à aucune romance :(
J'en profite pour vous faire remarquer qu'il n'y a eu pratiquement aucune histoire d'amour dans cette Postlogie. Cela reflète une triste réalité de notre époque, à savoir l'absence d'histoires d'amour dans des blockbusters comme Star Wars. Finn restera sur sa fin puisqu'il n'aura droit à aucune romance, ni même Poe Dameron. Pour moi, cette trilogie manque cruellement de sentiments amoureux qui ont toujours eu leurs places dans la saga Star Wars, aussi bien dans la prélogie que dans la trilogie initiale. Il est tout aussi regrettable que le personnage de Rey n'ait pas de véritable romance, on a seulement le baiser entre Rey et Kylo Ren, mais ce dernier meurt aussitôt. Cela n'est pas concrétisé. Par rapport à Poe, ils ont voulu mettre en place une intrigue amoureuse, mais celle-ci s'avère inutile puisqu'il n'y a aucun dénouement. Alors autant ne pas exploiter ce semblant de relation. 


Voici Palpatine qui se désintègre tout seul ! 
Revenons à présent à l'histoire en elle-même et plus particulièrement la fin du film ! Je trouve la fin de "L'ascension de Skywalker" calquée sur celle de l'épisode VI "Le retour du jedi". Lorsque l'Empereur Palpatine tente de convaincre Rey de passer du côté obscur de la force (sinon au risque pour Rey de voir son armée de résistants se détruire sous ses yeux), cela fait clairement écho à l'épisode 6 ! Pour moi, cela va au-delà du fan service qu'on pouvait reprocher dans l'épisode 7, il s'agit d'un recyclage pur et simple de l'intrigue de fin de l'épisode 6. D'ailleurs, l'affrontement final entre Rey et l'Empereur Palpatine ne m'avait pas spécialement marqué ! J'avais aussi repéré une énième incohérence. Palpatine envoie une charge monumentale d'éclairs dans le ciel pour anéantir toute une flotte dans le ciel. Tandis que face à Rey, il est incapable de surmonter deux sabres-lasers ! Si Palpatine avait retenue la leçon depuis l'épisode 3, il aurait pu avoir un soupçon d'intelligence et arrêté de viser le sabre qui lui renvoie sa propre attaque. Il persiste ses éclairs jusqu'à en mourir, mieux vaut en rire qu'en pleurer... 


Ma synthèse du film : 

Fête de la victoire des membres de la Résistance ! 
Je pense très clairement que les erreurs et maladresses de "L'ascension de Skywalker" sont à imputées à Rian Johnson, car J.J. Abrams doit relancer la magie Star Wars et développer des notions qui n'avaient pas été exploitées dans l'épisode VIII. Cela explique l'intensité du rythme du film. J'estime donc que Rian Johnson et ses équipes sont les seuls responsables de l'échec de cette Postlogie. Même si J.J. Abrams n'est pas le sauveur de la trilogie avec le 9, il a au moins le mérite de respecter l'univers de George Lucas et de poser des enjeux dans l'épisode 7. Rian Johnson n'a absolument pas magnifié ni développé ce que J.J. Abrams avait installé dans "Le réveil de la force". Finalement, Disney n'avait aucune vision d'ensemble sur cette Postlogie. Il y a une absence aberrante de ligne éditoriale qui rend donc cette trilogie bancale. En effet, ce projet est en réalité bien opportuniste puisqu'il s'agissait surtout de rentabiliser le rachat de Lucasfilm. Il fallait absolument produire des films et vendre des produits dérivés, dans un but plus commercial qu'artistique. 

Pour en revenir au neuvième épisode, même si J.J. Abrams a voulu sauver cette trilogie de la noyade après le 8, il faut juger le film en tant que tel. Ce film reflète l'absence de concertation scénaristique entre les réalisateurs : on a beaucoup d'incohérences, de personnages peu charismatiques et inutiles, une surabondance de scènes d'actions, des mises en scènes absurdes etc... Sur 2H20 de visionnage, j'ai passé 10-15 minutes agréables sur l'ensemble du film, ce qui s'avère peu satisfaisant. C3PO et Luke Skywalker  ne suffisent pas à me faire immerger dans le film, surtout que ce sont des personnages très secondaires. Après visionnage de ce Star Wars, j'en étais ressorti vexé et très déçu ! Ce n'est pas du tout ce film qui va me réconcilier avec la Postlogie. J'ai par ailleurs remarqué que les fans de l'épisode 8 détestent l'épisode 9 et inversement, cette trilogie n'a fait que diviser les fans. Ce qui va donc ressortir de cette trilogie sera son incohérence et les deux visions de réalisateur qui s'affrontent. Disney a sans doute précipité la production des films, car il fallait 3 ans à George Lucas pour réaliser un Star Wars. (et non 2 !) Voici une comparaison de trois médias sur la réception de "L'ascension de Skywalker" : 



Presse USA : 52 % d'avis favorables.
 Spectateurs USA : 86 % d'avis positifs.
 

Moyenne : 5,1 / 10 (603 avis) 


 Presse française : 3,1 / 5
Spectateurs français : 3 / 5


Autant dire que les résultats ne sont pas brillants pour un Star Wars ! La presse et les spectateurs français sont très partagés sur ce film. Il décroche à peine la moyenne sur SensCritique où plus de 600 internautes ont commenté cette conclusion de Star Wars. Pour Rotten Tomatoes, même si les spectateurs américains sont bien satisfaits du film (près de 86%), la presse US est plus dubitative. Sur les films Star Wars de la saga, c'est "Les derniers jedi" qui occupe la huitième et dernière place sur Rotten Tomatoes. 

Compte tenu de cette critique, j'attribue à "Star Wars IX : L'ascension de Skywalker" la note suivante : 



1 / 5


Points Positifs :                                                                                                        Points négatifs :                 

Effets spéciaux bien réalisés                                                                            - Quasiment aucun moment d'émotion
- Certains personnages secondaires attachants                                                                  Personnages sous-exploités                                                                                                                                                  Trop de scènes d'actions 
                                                                                                                  - Excès de facilités scénaristiques grossières 
 - Des musiques oubliables 
                                                                                                                   Aucune histoire d'amour 
     - Un antagoniste sans intérêt  



Avant d'achever cette chronique, voici un rapide extrait des crédits de "Star Wars IX : L'ascension de Skywalker" :

Réalisateur :
 J.J. Abrams 

Scénaristes : 
J.J. Abrams 
Chris Terrio 

Compositeur : 
John Williams 

Acteurs et actrices (principaux) : 
Daisy Ridley - Adam Driver - Mark Hamill - Carrie Fischer - John Boyega - Oscar Isaac - Ian McDiarmid etc...

Directeur de la photographie : 
Dan Mindel 

Monteurs : 
Maryann Brandon
Stefan Grube  

Chefs décorateurs : 
Rick Carter
Kevin Jenkins 

Sociétés de production : 
Lucasfilm
Walt Disney Pictures
Bad Robot production 


Avant de nous quitter, je voulais vous partager cette excellente vidéo de DATMAN sur la Postlogie de Star Wars ! Il analyse l'échec de cette trilogie et propose même une réécriture très intéressante de la Postlogie, en faisant de Dark Plagueis l'antagoniste principal ! 



Cette critique est à présent terminée ! Merci à vous d'y avoir consacrer un peu de votre temps ! Si vous êtes fan de Star Wars, n'hésitez pas à me donner votre avis dans les commentaires, je lirai avec plaisir ;) Pour ma part, le mieux serait que je fasse comme beaucoup de fans de la franchise : s'arrêter à l'épisode 6 et ignorer cette Postlogie incohérente, n'en faire qu'une suite facultative. En tout cas, cette troisième trilogie fut un sacré gâchis ! 

On se retrouvera d'ici quelques temps pour la prochaine review sur un jeu-vidéo ! Et n'oubliez pas de vous abonner à mon blog et de consulter les notifs sur vos boites mails ! A bientôt ! 

Le renard gris.