samedi 30 juin 2018

Le Joueur en Renard Gris - Rayman Hoodlum Havoc - Xbox

RÉTRO-GAMING  (2003)

Salut tout le monde ! 5ème critique de jeux-vidéos avec cette fois-ci du grand art, puisque je vais vous parler du tout premier jeu-vidéo que j'ai joué dans ma vie ! Chez beaucoup de personnes ce jeu aura laissé une grande trace. De plus, il est d'une qualité irrémédiable et d'un succès phénoménal, voici un des rares chefs d'oeuvres de mon répertoire vidéo-ludique que j'admire : il s'agit du troisième opus de la franchise Rayman, intitulé "Rayman Hoodlum Havoc". Il est sorti sur tous les supports de l'époque dont je l'ai testé sur Xbox. Nostalgiquement parlant, cela faisait une dizaine d'années que je n'ai plus jamais réessayer d'y jouer. Depuis que je m'y suis remis, je ne peux que constater que ce jeu n'a pas pris une ride par rapport à aujourd'hui et qu'il est ancré bel et bien dans une grande partie de mon enfance. Quel talent ! Des bijoux précieux comme celui-là j'en ai rarement connu. Bonne lecture à tous !   



Contexte du jeu : 

Couverture de la jaquette
 "Rayman" en 1995. 
Rayman est une licence avant tout de jeux de plates-formes créé dans les années 90 par le concepteur français de jeux-vidéos Michel Ancel, celui qui a notamment été le créateur du jeu "Beyond Good and Evil" en 2003. Le début de ce projet commence en 1993 (soit deux ans de développement), il s'agit de la toute première expérience de Michel Ancel en tant que salarié et directeur artistique dans sa société. Le premier jeu de la franchise; sorti sur PC, Jaguar, Playstation 1 et Saturn dont l'intitulé est le premier du nom; sorti en 1995 a été développé puis édité par la boîte française Ubisoft; plus précisément dans les studios de Montpellier où figure Michel Ancel entouré de son équipe de développement. Les aventures de Rayman ont déjà séduit les joueurs dans le monde entier. La hype vient du fait d'incarner un héros sans bras ni jambes, à l'apparence cartoonesque, habillé avec un torse violet, des gangs blancs et des baskets jaunes dans cet univers déjà très riche en couleurs pour l'époque et somptueux. Un jeu de plates-formes en 2D (c'est à dire un scrolling de la caméra horizontal) très bien accueillit par les spectateurs et les rédactions qui marquera le début d'une nouvelle saga célèbre.


"Rayman 2 The Great Escape" 
sur PS2, Xbox et Gamecube. 

En 1997, (soit deux ans de développement et de conception une nouvelle fois) Michel Ancel et son équipe de Montpellier commencent a réalisé le deuxième opus de Rayman, à savoir "Rayman 2 : The Great Escape" qui sortira en 1999 sur Dreamcast, Playstation et Nintendo 64. Toujours édité et développé évidemment par Ubisoft, "Rayman 2: The Great Escape" n'échappe pas à la vague de révolution graphique de l'époque puisque le format de l'affichage va passer de la 2D à la 3D. Rayman dans sa transition vers la 3D va t-il plonger dans les enfers avec Sonic ou Bubsy ou va t-il être une merveille de jeu de plate-forme comme Mario ou Zelda 64 ? Pari remporté haut la main par Ubisoft, puisque les ventes commerciales sont extrêmement positives, les rédactions journalistiques se sont régalées sur ce jeu et les critiques des spectateurs n' y ont pas dit le contraire.





Ce qui anime la force de cette saga sont déjà l'univers fun, somptueux, coloré, riche en détails à la Croisée des Rêves où des enjeux se posent pour à chaque fois y sauver les habitants (les Ptizêtres); des bruitages  et des musiques composés artistiquement au top de l'originalité et de la qualité; des personnages comme Globox et bien sûre Rayman très charismatiques; avec une difficulté et un Gameplay dynamiques toujours au rendez-vous. Le succès incroyable de ces deux premiers volets donnera à Rayman le titre de mascotte d'Ubisoft. En complément de toute la hype déjà des fans de la franchise, "Rayman M", un jeu de course et de doom like (jeu de tir à la première personne) sortira en 2001 sur Playstation 2, Gamecube et Xbox. Un genre qu'a exploité la saga à travers ce jeu "Hors-série" qui émancipe l'univers de Rayman, édité et développé toujours par la même équipe d'Ubisoft Montpellier. Depuis, un troisième opus numéroté de la franchise a l'intention de voir le jour en début d'année 2003, en espérant qu'il soit à la hauteur de ces aînés. Il s'agit du seul épisode de la série qui n'a pas été développé par Michel Ancel et l'Ubisoft Montpellier, car ils entreprenaient de finaliser un autre projet, celui sur "Beyond Good and Evil" qui sortira en novembre 2003.

Logo d'Ubisoft de 1995 à 2003.


A la place, ce seront les équipes d'Ubisoft Paris et de Shanghai qui seront en charge du développement de ce Rayman 3, puis édité par Feral Interactive. Le créateur Michel Ancel pendant cette période restera quand-même en contact avec les développeurs parisiens de cet opus afin de discuter sur les looks des personnages et des environnements. L'intitulé donné au jeu sera "Rayman Hoodlum Havoc".







Description du jeu :


"Rayman Hoodlum Havoc", le troisième opus de la saga Rayman édité et développé par Ubisoft, est un jeu de plates-formes en 3D sorti en France le 13 mars 2003 sur Xbox, jouable exclusivement en solo. On incarne notre protagoniste Rayman qui est reparti pour de nouvelles aventures accompagné de son fidèle ami Globox. La Croisée des Rêves est devenue la cible de l'armée des Hoodlums, dirigé par un lums noir, André. Son objectif est de conquérir le monde. Mais André s'est fait avalé par Globox, ce qui va lui causer de terribles problèmes puisque l'armée des Hoodlums est à la recherche de leur chef. Heureusement, son fidèle ami Rayman va l'aider à trouver un guérisseur qui puisse soigner son ami, et à combattre les Hoodlums qui répandent le chaos dans toute la Croisée. Un jeu adulé par les critiques "Presse" et des joueurs que je vais vous analyser avec grand plaisir :)



Mon avis personnel sur le jeu :

- Les Graphismes :

Admirez la qualité des graphismes pour l'époque ! 
"Rayman Hoodlum Havoc" comporte une réalisation et un esthétique de très haut niveau ! En effet, en complément de la splendide réalisation, la qualité graphique de Rayman 3 pour l'époque est somptueuse, que ce soit dans les cinématiques ou dans le Gameplay. Le design de chaque personnage est toujours aboutit du détail de la perfection, ainsi que leur animation qui sont englobés dans l'atmosphère bien précise que ce fixe le jeu, celui d'une ambiance délirante qui combine de l'humour dans des décors de qualités qui sont nuancés. Ces nuances se traduisent par la diversité des décors de ce Rayman, où les niveaux se déroulent dans des lieux bien opposés : on alterne des paysages de plaines, des montagnes, des forêts, des marais, un désert... Ce qui nous offre un monde bien fournie et diversifié, dans des environnements qui naviguent dans un genre réaliste, sauf dans les niveaux "Le Concile des fées" et "Le grand raccourci" où l'on se positionne nostalgiquement au tout premier Rayman sur une atmosphère axée sur la magie . De plus, la qualité esthétique est en parfaite adéquation avec les exigences de la plate-forme en 3D; le cadrage est bien exposé, la liberté de déplacements dans ces environnements ouverts est propre et le champ visuel en 3D est suffisamment élargit pour nous embarqué dans leur univers. Comparé à son prédécesseur Rayman 2, ce volet propose des espaces non seulement plus variés mais aussi plus vastes et plus contrastés graphiquement. Cet opus est toujours aussi fidèle à son titre, on retrouve le point fort de Rayman c'est à dire des graphismes parfaitement colorés et une utilisation très efficace des effets spéciaux. C'est pourquoi cet univers haut en couleurs et magique amusera les joueurs de toute catégorie, enfants ou adultes. Pour en revenir aux effets spéciaux, elles se combinent avec la lumière, les couleurs, la 3D et le Gameplay, ce qui nous laisse place à des structures visuelles inoubliables et ces effets spéciaux sont même aux services de l'histoire et du Gameplay! Visuellement à plusieurs reprises ce jeu m'a mis une claque même encore à nos jours, de ce point de vue là il s'agit d'une réussite totale.


- La Maniabilité :

Extrait du premier niveau. 
Dans ce jeu, l'exclusivité du mode solo nous oblige forcément à incarner Rayman dans ces aventures. Les contrôles de notre héros sont assez diversifiés; il a la capacité de sauter, de grimper, de s'accrocher, d'effectuer une roulade, de se diriger sous l'eau, de lancer ses coups de poings et d'activer l'hélico avec ses cheveux. A tout moment, en appuyant sur la touche "B" de la manette, des informations apparaissent sur l'écran : la barre de vie de Rayman caractérisée par la couleur rouge, la barre de vie d'un ennemi symbolisée en jaune, le score ainsi que le score obtenu en mode combo et enfin la jauge de super pouvoir. Tout comme les contrôles de Rayman qui sont pour le coup sans accroc, la gestion des caméras est impeccable. Deux modes de cadrages nous sont ainsi proposés : le mode look en enfonçant la touche "Y", une vue subjective (vue FPS) de l'environnement alentour où la caméra se place au niveau de Rayman. De plus, elle peut aussi se zoomer où se dézoomer, ce qui apporte une grande utilité pour observer la situation avant le combat contre les ennemis ou pour explorer des bonus. Lorsqu'on utilise le mode photo en appuyant sur la touche "BACK", le jeu s'arrête automatiquement pour qu'avec la caméra on puisse contraster ses positions pour prendre des photos dans le Gameplay puis les répertorier dans un album photo dans le menu principal du jeu. Le Gameplay et la jouabilité de "Rayman Hoodlums Havoc" sont irréprochables, tant même les phases de combat. En effet, en combattant des ennemis, des mécanismes se mettent en place : l'adversaire est d'abord mis à joue (que ce soit pour des objets ou des ennemis), locker par un cercle où transite une flèche rouge qui pourra nous aboutir à plusieurs actions possibles : on peut straffer, sauter ou utiliser l'hélico, effectuer une roulade dans toutes les directions et attaquer avec des lancers de poings.

On peut utiliser les poings de Rayman de plusieurs manières; soit la méthode basique en lançant un point charge sur la cible (il suffit de maintenir la touche "X" enfoncé le plus longtemps possible pour que les dommages de combat soient les plus importants); soit en utilisant les
La mouche Murphy est notre didacticiel du début du jeu. Il
nous accompagne le 1er niveau avec un certain humour.
Peut-être un poil agaçant...
poings courbe vers la droite ou vers la gauche, pour cela il est nécessaire d'appuyer sur la gâchette "R", se déplacer latéralement vers la gauche ou la droite, et d'appuyer sur la touche "X" pour envoyer des coups de poings avec des trajectoires en demi-cercles (tout ce processus peut se réaliser en enchaînements). Cette méthode est utilisable pour combattre un ennemi qui se cache derrière un obstacle ou pour blesser les adversaires esquivant les attaques de face. Par ailleurs les scrollings de la caméra ont souvent été pinaillé par les gens du fait qu'ils ne soient pas assez addictifs, mais personnellement la caméra ne m'a à aucun moment déranger dans le jeu, contrairement à "Beyond Good and Evil" où je pouvais cité des situations spécifiques de ces mauvais scrollings.

Dans le Gameplay, on trouvera des bijoux en or, ce sont des items communs avec une valeur de 10 points l'unité pour le score du niveau, mais également des diamants rouges avec 30 points et enfin des pick-up verts, beaucoup plus rares à trouver avec une valeur de 1500 points. Heureusement, on trouve également des lums rouges qui sont des boules d'énergie recouvertes d'une texture lumineuse rouge qui nous régénèrent des points de vie.

Rayman portant sur lui le costume vert de super pouvoir. 
Tout au long du jeu, Rayman croisera des lessives lasers, ce sont des boîtes de conserve qui nous fournissent des super pouvoirs. On en distingue cinq : la boîte de couleur verte ( Cyclotorgnole : les coups de poings que lancera Rayman se transforment en tornade qui permet de tourner en bourrique des Hoodlums, des champignons, des objets... ), rouge (Pulvéropoing : garantit une puissance beaucoup plus accrue des poing de notre héros jusqu'à éliminé un ennemi en un seul coup et à casser des portes), bleue (Grappinocroc : les poings se transforment en mâchoires métalliques qui peuvent s'agripper à un adversaire et lui envoyer une décharge électrique. On peut également s'accrocher à des grappins métalliques dans les airs.), orange (Roquetpunch : un des poings de Rayman se transforme en torpille, puis en mode FPS on va pouvoir s'en armer et le diriger vers une cible éloignée.) et jaune (Elicoptère : Rayman est équipé d'un casque d'hélico qui l'envolera davantage.). On peut dénicher ces boîtes de conserve lorsque l'on a vaincu des Hoodlums portant sur eux le symbole $, ou tout au long du chemin. Toutefois, la durée de l'effet d'un super pouvoir n'est pas infini, elle est indiquée par la jauge de super pouvoir. De plus, lorsque Rayman utilise un super pouvoir, il est toujours équipé d'un costume en correspondance. Lorsque l'on récolte des bijoux en or, des diamants ou des gems et que l'on porte un costume de super pouvoir, la valeur de ces items est multipliée par deux, mais également si l'on souhaite utiliser davantage ces pouvoirs, il faut repasser sur les boîtes de conserve.

Si vous n'êtes toujours pas convaincu par la qualité esthétique, voici
une merveille !! 
Le Gameplay en lui même non seulement il est d'une qualité phénoménale mais tout comme un bon jeu il est assez contrasté. En effet, on alterne des phases de combats contre les Hoodlums et autres. Egalement des phases d'exploration qui rentrent dans le domaine des objectifs secondaires car des Ptizêtres de la Croisée des rêves ont été capturés par les Hoodlums et ont été enfermés dans des cages, on peut les entendre lorsqu'on s'approche à proximité d'une cage crier "A l'aide", c'est pourquoi lorsque Rayman en libère, ces ptizêtres peuvent nous fournir une récompense ainsi d'un joyau du médaillon. Lorsque l'on atteint six joyaux du médaillon, notre barre de vie augmente. Encore une fois dans le cadre du secondaire, on a aussi le fait d'obtenir le meilleur score possible à la fin de chaque niveau en se débarrassant d'ennemis, en trouvant des pick-up que l' on amasse en chemin ou également chez les ennemis ou dans des porkefeuilles (des tirelires en forme de cochons qui en contiennent, d'où il faut les briser en chargeant le poing de Rayman.) Lorsque l'on récolte des points, le mode combo se déclenche automatiquement pendant quelques secondes, plus on enchaîne des actions et plus le combo nous rapportera des points. L'exploration est aussi caractérisée par la recherche de certaines créatures nous rapportant des points bonus, comme les matuvus (caméléons), et les tribelles (papillons) éparpillés dans des zones non distinctes, c'est pour cela qu'il faut bien ouvrir l'oeil et utiliser le mode look avec la caméra; ainsi qu'à la recherche de zones secrètes remplies de pick-ups à collecté. On y trouve également des phases évidemment de plates-formes en 3D, des phases de shoot 'em up (un Gameplay basé sur un véhicule devant combattre un grand nombre d'ennemis avec l'aide d'armes) en 3D, notamment dans le dernier niveau avec Globox au volant et Rayman devant viser et détruire les vaisseaux alentours. On a des phases de planches utilisées dans les autoroutes Ptizêtres où notre héros utilise un skateboard comme moyen de transport pour se déplacer sur les plates-formes, dans une ambiance extrêmement colorée et musicale, ou encore dans le niveau "Au sommet d'Outres-Nuées" ou il utilise un snowboard sur les pentes des montagnes. Bref, finalement, on progresse dans des variantes de Gameplay très dynamiques et prenantes avec une fluidité remarquable dans la maniabilité.


Globox, le meilleur ami de Rayman, devra nous accompagner tout au 
long de l'aventure. Il est un peu... maladroit et stupide.
- Durée de vie :

Le jeu présente une sauvegarde automatique pour enregistrer notre progression, on peut également enregistrer des photos du jeu. La durée de vie du jeu est peut-être un peu trop courte si on veut vraiment pinailler sur des détails. Mais force est de constater que le Gameplay est tellement extraordinaire que notre progression enchaîne les niveaux à une telle vitesse sans faire de pause. Pour un jeu de plates-formes, la durée de vie n'a guère vraiment besoin de dépasser la dizaine d'heures de jeu, ce qui est le cas avec celui là si on se focalise uniquement sur le jeu en lui-même, mais il faudra recommencer plusieurs fois les parties pour espérer finir le jeu dans son intégralité en découvrant tous les bonus cachés et en débloquant des mini-jeux. En effet, selon le score que l'on obtient à chaque fin de niveau, on pourra débloquer des niveaux bonus ou encore des vidéos inédites.  Le jeu se présente sous 8 niveaux. "Le Concile des fées" - "La Forêt de Claire-Feuille" - "Les Marais Crapoteux" - "La Lande aux esprits frappés" - "Le désert des Knareens" - "Le grand raccourci" - Le sommet d'outre-nuées" - Le Quartier général Hoodlums" - "La Tour du Leptys". Sous ces niveaux la difficulté du jeu est croissante dans la progression, avec des ennemis de plus en plus diversifiés et puissants. Dans presque chaque fin de niveau, il y aura un boss à affronter, avec toujours une technique bien spécifique selon le boss pour le battre. Donc la durée de vie de "Rayman Hoodlum Havoc" tient ses promesses. Même au niveau de la difficulté des niveaux le jeu trouve un certain milieu entre des joueurs enfants et adultes, puisque la difficulté devient de plus en plus intense mais la persévérance est la solution pour n'importe qui, donc le jeu reste malgré tout largement faisable. Par ailleurs, pour améliorer davantage nos scores, nous avons la possibilité de recommencer des niveaux où l'on souhaiterait les améliorer; contrairement à la critique précédente que j'avais rédigé sur "Harry Potter et la coupe de feu" où les niveaux déjà explorés devaient indispensablement être revisités pour avancer notre progression dans l'intrigue.

Globox, à cause d'André, ne pourra s'empêcher de boire n'importe quelle bouteille de jus de prune qu'il croisera dans son chemin. Quand il en boit cela le rend complètement dinguo.
La durée de vie s'est même encore intensifiée grâce à une communauté rassemblant tous les fans de Rayman, le "Lums Quest" (www.raymanzone.com), un site spécialement dédié aux joueurs d'où ils pourront être récompensés de leur participations, en ayant accès à des nouvelles images, vidéos et informations mises en ligne chaque jour, des astuces dans les jeux Rayman, des concours entre les gamers avec en jeu des récompenses, et enfin des forums.

- Les Musiques - Bandes-sons :

Gameplay en skateboard de Rayman. Une super ambiance disco.
"Rayman Hoodlum Havoc" en comparaison avec son cousin "Beyond Good and Evil" sortit quelques mois plus-tard ont en commun des musiques et des bandes-sons incroyables ! La musique originale de Rayman 3 a été composée par des français : Plume Leonart, Fred Leonard et Laurent Parisi. Les musiques changent toujours lorsqu'un événement inhabituel intervient, comme par exemple la venue d'un personnage, ou encore lors de faces à faces contre des ennemis... Certaines catégories de Hoodlums ont même leur propre thème musical, ce qui nous embarque encore davantage dans cet univers. Chaque niveau se cadre dans un paysage thématique (d'ailleurs inoubliables, revoir partie "Graphismes") mais également dans un accompagnement sonore différent. Que dire si ce n'est que les dialogues sont d'un pur régal d'autant que l'acting des voix sont impeccablement bien joués ! Personnellement, dans chaque jeu contenant des bonnes musiques, j'arrive toujours à en trouver une que je retiens mieux que toutes les autres, mais nostalgiquement parlant dans ce jeu toutes les musiques sont gravées dans mon ADN ! Des années plus-tard je redécouvre toutes les instrumentalisations, et chacune se sont infiltrées au fond de mon esprit pendant toutes ces années, car à chaque fois le thème musical que j'entend m'est très familier et j' arrive à l'associer à son propre niveau. Je ne pourrai même pas mentionner ma musique préférée, chacune m'aura laisser une trace. Du grand art et encore bravo aux producteurs sonores ! Si je devais choisir un jeu juste pour les meilleurs musiques et bandes-sons, sans hésitation, je mettrai "Rayman Hoodlum Havoc" en N°1.

- Scénario :

La mouche André, chef des Hoodlums.
Partie Non-spoilers : A la Croisée des rêves, une longue et paisible nuit pour Rayman et son ami Globox leur promettait, enfin presque... André, un Lums Noir qui transforme les Lums Rouges en  Noirs afin de pouvoir lever une gigantesque armée de Hoodlums en volant les poils des animaux pour en faire des costumes de guerre, veut conquérir le monde. La mouche Murphy réveilla donc Rayman de son sommeil afin de sauver La Croisée des Rêves une fois de plus… Mais il se réveille sans ses mains car c'est Globox qui les a prises. Ce sera le début d'un long périple pour nos protagonistes vers des aventures à couper le souffle !
Partie Spoilers : Après avoir retrouver Globox et les mains de Rayman, il faut a présent rentrer dans le Concile des fées (d'où le nom du premier niveau) car André et ses sbires s'y sont introduits et veulent absorber l'énergie du coeur du monde en Lums noir. Aussitôt, Rayman, Globox et Murphy parviennent à André, et il se fait accidentellement avalé par Globox. Rayman va devoir repartir à l'aventure pour chasser André du corps de Globox qui l'accompagnera pendant tout son périple, en trouvant un guérisseur du ventre, puis détruire l'armée des Hoodlums qui répandent le chaos. Murphy quand à lui va rester dans le Concile des fées et affirme qu'on le retrouvera dans Rayman 4. Rayman et Globox parviennent à la Forêt de Claire-Feuille et se débarrassent de tous les Hoodlums du secteur. Puis, ils vont consulter le docteur local. Sans succès, il va leur affirmer qu'un collègue plus spécialisé pourra les aider à sortir André du ventre de Globox, et qu'il se trouve à la Lande des esprits frappées. En traversant l'autoroute Ptizêtre, Rayman est tombé avant d'arriver au bout, ce qui le sépare de Globox.

Rayman atterrit accidentellement dans les toilettes de cette 
manipulatrice de potions, et qu'il devra affronter un peu plus-tard.
Notre héros atterrit dans les Marais Crapoteux. Après quelques petites explorations, il rentre dans la maison de Bégoniax, une affreuse sorcière (on voit son visage pendant les temps de chargement) qu'il va devoir affronter. Puis, il entend les appels de Globox par l'intermédiaire d'un miroir magique, retenu prisonnier quelque part dans les marais. Rayman affronte tous les Hoodlums des marais crapoteux puis pénètre dans le manoir du comte Razoff. Après l'avoir affronté, Rayman retrouve Globox et utilisent un miroir magique pour pénétrer dans la Lande aux esprits frappées. Une fois arriver là-bas, ils découvrent la tour des mourus (des Ptizêtres fantômes capturés par les ennemis) ou ils vont libérer les Ptizêtres enfermés. Ensuite, Rayman plonge dans un lac pour affronter à travers une bataille sous-marine Céloche, une machine de guerre pilotée par des Hoodlums. C'est après que nos protagonistes vont entrer dans le cabinet du deuxième guérisseur qu'il croise. Encore un échec, sauf que cette fois-ci André s'est réfugié dans le cerveau de Globox. Le médecin conseille à nos héros de se rendre au cabinet d'un autre guérisseur plus expérimenté dans le désert des Knaarens. Sans plus attendre, Rayman et Globox vont dans cette nouvelle destination. Globox se fera malheureusement capturé par un Knaaren puisque nos héros ont été obligé de pénétrer dans leur repaire pour rejoindre le cabinet de ce docteur. Plus-tard, après quelques course poursuites, Rayman se fera capturé à son tour. Gumsi, le roi des Knaarens décide de
Il va falloir explorer les environs des Marais Crapoteux.
faire affronter Rayman contre leur champion : Reflux, dans une arène. Après le triomphe de notre protagoniste sur Reflux, Gumsi invoque le Leptys, dieu de la nuit et le créateur des Knaarens pour promulguer à Rayman un nouveau pouvoir ; celui de changer des Lums noirs en rouges ! Globox et Rayman se rendent ensuite au cabinet du docteur, en espérant enfin libérer André. Cette fois-ci, ce seront les trois guérisseurs qui se sont réunis pour libérer André. Cette fois-ci s'en était trop, le chef des Hoodlums s'échappe du corps de Globox et va rejoindre dans le désert des Knaarens Reflux, accablé par sa défaite contre Rayman. André lui propose un marché: il lui donne la possibilité de se venger contre lui, et en échange Reflux
vole le sceptre de son roi afin de partager les pouvoirs du Leptys pour invoquer une quantité illimitée de Lums noirs afin de conquérir la Croisée des rêves. Reflux accepte. Nos héros en sont avertis par les trois guérisseurs du vol du sceptre du Leptys par André et Reflux et cela accapare à un grand danger, puisqu'ils vont invoquer le dieu des Knaarens. Rayman et Globox empruntent un grand raccourci où des mécanismes magiques devront être résolues pour avancer. Ils traversent ensuite la mer Hic en bateau pour rejoindre l'île de l'Outre-Nuées. Ils y affrontent des Hoodlums de plus en plus puissants et variés. Il trouvent ensuite un passage secret qui emmène dans le Quartier Général Hoodlums. En chemin, Globox s'est fait piégé et capturé par le camp adverse.


Rayman arrivé au désert des Knaarens. 
Après avoir balayer tous les ennemis de chaque secteur de cet usine, on retrouve Rayman cette fois-ci en solo propulsé, dans les airs juste après un compte à rebours d'autodestruction du quartier général Hoodlums. Il atterrit au pied de la Tour du Leptys. Notre héros explore les différents étages de la Tour, en combattant les ennemis sur son passage, puis il retrouve Globox avec son vaisseau. C'est à ce moment là que deux phases de shoot 'em up contre des armaguiddons (vaisseaux aériens pilotés par les Hoodlums) vont se faire. Au sommet de la tour, Rayman monte seul les derniers escaliers. Il devra désormais affronté une deuxième fois Reflux, qui a absorbé l'énergie du Leptys... 


(!) FIN DE LA PARTIE SPOILERS. 

Le scénario de "Rayman Hoodlum Havoc" est un prodige ! Une intrigue certainement qui ne se veut pas aussi politique, antimilitariste (comme pourrait l'être un Metal Gear Solid), adulte que son cousin "Beyond Good and Evil" mais focalisé sur une ambiance toujours excellente et de l'humour qui plaira aux enfants tout comme aux adultes. L'histoire se chevauche dans des univers très différents des uns des autres avec aucune répétitivité, et de l'originalité pour tous les goûts. 

Voici le bestiaire que je vais vous présenter de tous les types de Hoodlums et autres ennemis du jeu :


- Les Fantasnips : Ce sont les soldats de base. Il existe trois grades de Fantasnips : Le Troufion, vêtu de bleu et d'un calot, tirant des flèches d'énergie, le Caporal, le plus courant vêtu d'orange et portant un sombrero, et l'Officier, très coloré et capable de tirer trois boulets d'énergie.


-Les Hallebaffiers : Ce sont les Hoodlums les plus faibles, vêtu de rouge, qui peuvent être éliminés en un coup. Ils sont capables de surgir du sol pour surprendre Rayman.


-Les Boomboleros : Ce sont les grenadiers de l'armée Hoodlum. Ils jettent des gourdes pleine de jus de prune qui rebondissent par terre avant d'exploser



-Les Jamboombeurs : Ce ne sont que des Boomboleros sur des échasses. Il faut briser ces derniers pour les faire tomber dans l'eau, où pour les affronter.


-Les Toupignards : Ces Hoodlums vêtus d'une cotte de maille tourbillonnent quand on s'approche d'eux. Il faut les pousser dans l'eau ou dans le feu pour les détruire.


-Les Aéroniflards : Petits Hoodlums volants et très bruyants des forces aéroportés Hoodlums.

2 aéroniflards. 
-Les Paragnons : Hoodlums massifs protégés par un bouclier, qui produisent des Minignons.




-Les Minignons : Hoodlums minuscules kamikazes qui se précipitent vers Rayman pour exploser.







-Les Bracadabreurs : Sorciers Hoodlums, qui protègent les troupes avec un rayon magnétique. Ils sont capables de disparaître pour échapper aux poings de Rayman.



-Les Sulfators : Gardes Hoodlums imposants, dont l'armure résistante a été conçue à partir de toilettes. Il faut les débarrasser de leur protection à l'aide de la lessive laser rouge Pulveropoing pour les blesser.




- Les Knaarens : peuple souterrain du désert des Knaarens.













-Master Kaag : Premier boss du jeu, c'est un petit Hoodlum qui contrôle deux énormes pieds en pierre avec lesquels il est capable de réduire en bouillie tout intrus. Il se trouve dans une arène.


-Bégoniax : C'est une horrible sorcière. Elle est une spécialiste des potions, mais ces dernières sont loin d'être au point.



- Céloche :  l'Araignée Métallique.


- Reflux : champion imbattable des Knaarens.
L'image à droite illustre un combat acharné
entre Rayman et Reflux dans cette arène.


- Le Leptys : Le dieu du peuple Knaaren.

Les Hoodlums en groupes sont très dangereux. 
Chaque type d'ennemi à son thème 
musical et ses mimiques.
Lors du développement de Rayman 3, certaines personnes avaient travaillé sur un projet avec comme nom de code "Rayman 2000", une suite en 3D s'enchaînant directement du Rayman 2 prenant place dans des villes attachées aux arbres. Cette intrigue a finalement été rejetée par l'équipe, mais ils en sont quand-même inspirés pour créer La Forêt de Claire-Feuille. Certains développeurs de ce jeu sont même fans de "Half Life", c'est sur ce propos qu'ils ont pu concevoir l'IA "Intelligence artificielle" des Hoodlums. 
Il reste le dernier acte de l'histoire que je vous ai gardé pour la fin, celui du combat contre Reflux au sommet de la tour sur une surface en forme de disque. Il avait aussi fusionné avec André en ayant subi une horrible mutation et gagnant en grande puissance. Il envoie un déluge de foudres autour de lui, des boules d'énergie et s'équipe d'un bouclier magique pour se défendre. Rayman pourra s'approvisionner avec les lessives bleues (le grappin pour désamorcer le bouclier de Reflux) et des lessives rouges (Pulvéropoing pour subir des dégâts à Reflux). Une fois cette première manche terminée, Reflux plante l'orbe du sceptre sur lui pour absorber ses pouvoirs, sa taille a grandement augmenté. Rayman pourra sauter sur les plate-formes qui s'orchestrent autour de la surface puis grimper sur le géant Knaaren pour continuer à le blesser en frappant davantage sur l'orbe qu'il s'est planté sur le dos.
Reflux a signé un pacte avec André. 

Deuxième manche terminée, Reflux s'envole et des plates-formes de rochers apparaissent pour que Rayman puisse ensuite utiliser Roquetpunch (la lessive orange) pour viser son orbe. Il ne s'avoue encore pas vaincu, il se fait pousser des ailes et  s'envole vers le ciel. Rayman avec l'aide de l'Armaguiddon de Globox va le suivre. Dans ce plan astral du Leptys, un nouveau Gameplay nous ai offert puisqu'il faut viser avec l'arme du vaisseau de Globox le bouclier empêchant d'être à la portée de l'orbe, le point faible de l'ennemi. A chaque fois  que l'on y parvienne, Reflux se pose sur le sol, et s'immobilise tandis qu' André absorbe l'énergie de l'orbe du spectre du Leptys pour créer des Lums noirs en Hoodlums et qu'ils puissent être absorbés par Reflux pour lui faire regagner des forces. A ce moment, avec le vaisseau il faut détruire le maximum de Hoodlums en leur envoyant des mines sur le sol. On répète ainsi cet événements jusqu'à ce que notre adversaire n'est plus d'énergie, dans ce cas il se cristallise et explose, ce qui défusionne André du corps de Reflux et le laisse sans défense. Rayman utilise le pouvoir du Leptys qu'on lui avait transféré en grimaçant devant André pour le transformer en Lums rouge. Tous les Lums noirs reprennent ainsi leur formes normales et toute la Croisée des rêves peut être à présent tranquille. C'est ainsi que Rayman et Globox terminèrent leur sieste...

L'incarné du Leptys a une carrure très imposante!!

Tout pourrait s'arrêter là, sauf qu'on a procédé comme dans "Beyond Good and Evil", c'est à dire une dernière scène que je ne vais pas révélé ;) mais qui justifie qu'une suite devrait être absolument nécessaire.

Avant de synthétiser cette review, il est toutefois important que j'aborde l'affrontement contre Reflux, le boss final du jeu. Dans son concept, je le comparai beaucoup avec le grand prêtre DOOMZ qu'on affrontait à la fin de "Beyond Good and Evil", c'est à dire un boss qui demande de la durée mais pas une difficulté astronomique. Je distingue deux catégories de bon boss : ceux qui ne s'étalent pas sur la durée du combat mais sur la difficulté pour le battre; et ceux qui nous demandent du temps mais pas une complexité aussi intense. Ces notions de durée et de difficulté sont les facteurs qui ne nous feront pas oublier des boss finaux, elles nous rendront ces combats mémorables. Celui-là, en l'occurrence Reflux, est un adversaire qui demande de la patience. Lorsque les mécanismes, qui sont nombreux, sont compris par le joueur, le combat s'avère rapide et l'on peut enchaîner la prochaine phase. On trouve 5 variantes de Gameplay contre l'incarné du Leptys : la première avec ses lancements de foudres, la seconde lorsqu'il prend une grandeur beaucoup plus accrue, la troisième lorsqu'on doit traverser les plates-formes de rochers, la quatrième quand il faut utiliser les projectiles du vaisseau sur l'orbe et éviter les boules d'énergie lancés par notre antagoniste.

Voilà un très bon boss final à affronter ! Soyez juste patient et calculateur !
Et enfin, le cinquième et dernier Gameplay différent où l'on doit détruire un maximum de Hoodlums avec l'aide de mines au sol. Par ailleurs cette phase de Gameplay (où l'on se sert du vaisseau pour blesser Reflux dans les airs) fait référence à un mécanisme identique qu'on pouvait retrouver dans Rayman 2 ! Le boss final lançait aussi des boules d'énergie à esquiver et le combat se déroulait dans les airs. L'apparence de Reflux, surtout lorsqu'il change de taille, est à couper le souffle. Si il y a bien un élément que je me suis toujours rappeler de ce jeu c'est le physique imposant et bien badasse de Reflux. La durée du combat est assez longue, mais aucun moment n'est marqué par des ennuis du joueur puisque ces 5 variantes de Gameplay nous offrent des jouabilités diversifiées et intéressantes. L'idéologie est la même que dans "Beyond Good and Evil" (dans le cadre de la longueur du combat), sauf que dans l'exécution, ce boss final est plus imposant, plus mémorable et les Gameplays se diversifient plus que lors du combat contre le grand prêtre DOOMZ. A aucun moment on retrouve une certaine répétitivité. Donc le dernier boss et chaque ennemi de fin de niveau de "Rayman Hoodlum Havoc" sont une réussite totale. Que demander de plus?


Ma synthèse du jeu : 

Inutile d'en faire un suspens, le jeu "Rayman Hoodlum Havoc"est personnellement un chef d'oeuvre à posséder absolument chez soi ! Voilà un modèle à suivre pour les jeux de plates-formes en 3D, immersif; aucune faille technique ou de Gameplay; original; délirant; ingénieux...  Par ailleurs, lors de sa sortie en mars 2003 sur Xbox, ce jeu a été considéré comme étant le meilleur jeu de plates-formes de la console. Des graphismes, notamment la tour des mourus qui est incroyablement splendide, inoubliables; des musiques extraordinaires; une intrigue délirante et savoureuse; une jouabilité très fluide et des Gameplays riches; tous les ingrédients réunis d'un chef-d'oeuvre rare à trouver ! Au niveau commercial, le jeu a été récompensé des critiques adulées par les rédactions et les joueurs et donc bénéficie d'un très bon succès commercial, mais ces critiques de spécialistes du Gaming n'ont pas été aussi emballé que pour Rayman 2, le précédent opus. Sans Michel Ancel aux commandes,  ce troisième volet a atteint malgré tout, les sommets du succès. Il s'agit donc d'une suite qui a marqué sa place dans la saga, qui s'annonce bon signe pour l'avenir de la mascotte d'Ubisoft... Une fois de plus un excellent jeu français que je teste sorti des studios d'Ubisoft, et je vous garantis qu'on se reverra bientôt.

Rayman 3 HD. (2012)
Procurez-le ! 



Par ailleurs tout comme "Beyond Good and Evil"en 2011, Rayman 3 sortira en HD sur Playstation 3 et Xbox 360 le 21 mars 2012, et sur Xbox One le 12 novembre 2015. Toujours des graphismes remastérisés et un jeu qui garde entièrement toute sa saveur et son concept. Si vous pouvez vous procurer ce jeu sur un de ces supports, n'hésitez pas, faites-le !

Le seul petit défaut que je peut encore reprocher à ce chef-d'oeuvre, c'est la durée de vie qui reste quand-même bien fournie mais qui n'est à mon goût pas assez conséquente, sinon j'aurai attribué à ce jeu la totalité des points. (Les chefs d'oeuvre vidéo-ludiques s'étalent de 19 à 20)







Les notes : 

Graphismes : 4 / 4
Maniabilité : 4 / 4
Durée de vie : 3,5 / 4
Musiques - Bandes-sons : 4 / 4
Scénario : 4 / 4

Note Globale :   19,5 / 20



Comparaison avec les moyennes des forums pour : Rayman Hoodlum Havoc - Xbox  

Résultat de recherche d'images pour "logo sens critique"
7,4 / 10 

Résultat de recherche d'images pour "logo jeux vidéos.com"
18 / 20 
                                              
Résultat de recherche d'images pour "gamekult"
7,8 / 10










Jeuxvidéos.com : 37 critiques ont été posté.
Gamekult : 178 critiques ont été posté.
SensCritique : 72 critiques d'internautes ont été posté.

Finalement, sur les plates-formes "SensCritique" et "Gamekult", les retours sont satisfaisants mais je m'attendais à beaucoup plus d'emballements, ce qui est le cas sur "Jeuxvidéos.com". Je ne pense absolument pas avoir surestimer ce jeu, personnellement Rayman 3 est ancré dans mon TOP 5 des meilleurs jeux auxquels j'ai pu me livrer. 

Voilà la review s'achève, n'hésitez pas à vous abonner et à commenter cette critique et on se retrouve bientôt pour mon avis qui sera focalisé purement dans le Retro-Gaming. Bye Bye.