vendredi 24 août 2018

Le Cinéma du Renard Gris - Critique - Blade Runner 2049


Salut tout le monde ! Aujourd'hui une review particulière puisque je ne vais pas décrire ni donner mon avis sur un jeu-vidéo ! Il s'agit d'un nouveau concept de critiques sur mon blog mais qui figure secondaire puisque la priorité est toujours axée dans l'industrie du jeu-vidéo. Le thème de ces analyses est portée sur le cinéma; une autre passion qui m'anime tout autant. C'est pour cela que j'ai baptisé cette catégorie de reviews occasionnelles "Le Cinéma du Renard Gris". Voici la 1ère critique cinématographique sur mon blog, histoire de nuancer de temps en temps mes critiques originelles quelques fois par an. Le film en question est "Blade Runner 2049" sorti dans les salles de cinéma plusieurs mois plutôt. 

                                                                  Affiche officielle : 


Remarques  : 

- Comme mes analyses sur les jeux-vidéos, mes retours de films seront toujours construites à travers des codes de rédactions identiques. 
- Mes reviews contiennent toujours des Spoilers à partir du moment où j'argumente mes propos, je vous conseille fortement de lire exclusivement le contexte et la description du film pour ceux qui n'auraient pas encore visionner le long-métrage. 


Contexte du film : 

"Blade Runner 2049" est le nouveau projet que Hollywood veut mettre en oeuvre pour continuer cette ascension de créer des suites à des films cultes et incontournables des années 80. Celui en question n'est d'autre que "Blade Runner" réalisé à l'époque par Ridley Scott et sorti en 1982 dans les salles de cinéma. Ce film américain était dédié à s'inspirer des thématiques abordées dans le roman de Philip K. Dick "Les androîdes rêvent-ils de moutons électriques". La réalisation de ce projet avait été ultra-complexe, entre les galères de tournages et les mécontentements des producteurs sur ce film, des changements ont même finalement été opérer au niveau scénaristique. Avant de contextualiser "Blade Runner 2049", je vous ai concocté une rétrospective de l'oeuvre originale de Ridley Scott à travers une explication de son intrigue ainsi que de ses enjeux et de sa mise en oeuvre.

Affiche de "Blade Runner". 
"Blade Runner" était un film de science-fiction de Ridley Scott écrit par les scénaristes Hampton Fancher et David Webb Peoples, ainsi produit par la boîte de production The Ladd Compagny. Le casting était surtout caractérisé par les rôles attribués à Harrison Ford, Rutger Hauer, Sean Young et Edward James Olmos. Voici à présent la synopsis officielle du premier "Blade Runner" pour tisser une toile de fond sur l'intrigue :"Dans les dernières années du 20e siècle, des milliers d'hommes et de femmes partent à la conquête de l'espace, fuyant les mégalopoles devenues insalubres. Sur les colonies, une nouvelle race d'esclaves voit le jour : les répliquants, des androïdes que rien ne peut distinguer de l'être humain. Cependant, suite à une révolte, ces derniers sont peu à peu retirés. Los Angeles, novembre 2019; après avoir massacré un équipage et pris le contrôle d'un vaisseau, les répliquants de type Nexus 6, le modèle le plus perfectionné, sont désormais déclarés hors la loi. Quatre d'entre eux parviennent cependant à s'échapper et à s'introduire dans Los Angeles. Un agent d'une unité spéciale, un blade-runner, est chargé de les éliminer. Selon la terminologie officielle, on ne parle pas d'exécution, mais de retrait..."

Je vous fournis également le lien cliquable de la bande annonce en FR de ce premier "Blade Runner" pour au moins avoir visionner quelques extraits du long-métrage :
https://www.youtube.com/watch?v=FfRPKYwsFNg



Je vais me permettre d'apporter encore quelques informations supplémentaires sur l'intrigue sans vous spoiler, notamment sur notre blade-runner et les origines des répliquants, ainsi que des précisions indispensables à savoir sur la réalisation technique et esthétique. La société qui fabrique les réplicants (ou son autre forme orthographique "répliquants") est la Tyrell Corporation, une entreprise dirigée par Eldon Tyrell (incarné par l'acteur Rutger Hauer) située dans une tour pyramidale dominant la ville. Par ailleurs, Eldon Tyrell sera l'antagoniste principal puisque c'est lui qui orchestrera les opérations des réplicants hors la loi. Ensuite, le blade-runner qui devra mener son enquête sur cette affaire sera Rick Deckard (interprété par Harrison Ford) où il devra partir à la recherche de ces androides malfaiteurs. Distinguer entre les êtres humains et les réplicants n'est pas une tâche facile pour les blade-runners puisque ces androides ont l'ADN et l'apparence humaine mais ne sont pas non plus des robots ou des clones. Nos unités de polices spéciales vont devoir interroger les suspects en cause à travers une série de questions surtout psychologiques pour déterminer s'ils sont ou non des réplicants.

Harrison Ford incarne Rick Deckard, un Blade-runner chargé
d'éliminer les réplicants malfaisants. 
Ces interrogatoires sont accompagnés d'un gadget qui zoom sur les rétines de l'individu pour affirmer si les yeux sont humains ou pas. Ce processus de différences entre les androides et les humains est appelé le test d'empathie Voight-Kampff, une idée d'ailleurs reprise du bouquin "Les androides rêvent-ils de moutons électriques ?" de Philip K. Dick. Au niveau scénaristique, je ne vais rien ajouter de plus puisque la review n'est pas focalisée sur ce film mais sur sa suite "Blade Runner 2049" et que je ne verrai pas l'intérêt d'en raconter davantage pour spoiler et commenter cette narration qui n'est pas encore une fois le centre d'intérêt de cette critique. D'autant que je n'ai pas envie de vous gâcher le plaisir en vous divulguant des révélations spoilers pour ce premier "Blade Runner". La réalisation technique et esthétique de "Blade Runner" a été hors du commun. Il s'agit d'un univers futuriste imaginé en 2019 dans une ville de Los Angeles contrastée par le clair-obcur à travers des décors très sombres sans le moindre rayon de soleil. Les effets visuels ne trahissent pas ces thématiques, on reste dans une atmosphère urbaine à travers un paysage industriel. Par ailleurs en 1983, l'équipe technique qui était en charge des effets spéciaux de ce film sera récompensée. Le film emploie des technologies futuristes comme les voitures volantes, le design des véhicules de transport, des grands logos comme Coca-Cola et Atari qu'on aperçoit en animation visuelle sur les bâtiments de la ville ect...

La ville futuriste de Los Angeles imaginée en 2019. 
"Blade Runner" est un film qui dénote énormément des blockbusters qu'on aurait l'habitude de voir puisque Ridley Scott a surtout mit en avant sur ce film le coté atmosphérique que le spectateur doit ressentir puisque le montage est rythmée de manière assez lente et privilégie tout l'aspect contemplatif de "Blade Runner" avec ses effets visuels. D'ailleurs il ne faut surtout pas s'attendre à un grand film d'action, les scènes de baston sur les 1h57 de long métrage sont rares pour le souligner. L'aspect contemplatif et atmosphérique sont prioritaires tandis que l'action est ultra-secondaire dans "Blade Runner". La bande originale du film a été composée par Vangélis, qui retranscrit parfaitement l'aspect ténébreux et futuriste grâce à ses mélodies sombres, sa musique classique et ses bandes-sons futuristes comme le souhaitait le réalisateur. D'ailleurs l'OST de "Blade Runner" a été un des meilleurs atouts du film puisque cette BO de Vangélis a été récompensée en 1983 comme "meilleur musique de film". Les thématiques et éléments récurrents qu'on retrouve dans ce film sont l'atmosphère oppressante, les nombreux placements de produits, le cinéma du polar noir des années 40, les divergences entre la mécanique et l'organique ainsi que de nombreuses autres idées inspirées du roman de Philip K. Dick. Au tournage de ce film, Ridley Scott a rencontré des problèmes avec son équipe américaine puisqu'il est critiqué par sa direction artistique trop étroite et que ses méthodes de travail ne sont pas au goût de son équipe. Des tensions persistent entre le personnel du film et le réalisateur, ce qui aura pour conséquence des modifications finales dans le scénario qui sera en adéquation pour tout le monde.

Roy Batty est le chef des réplicants que Rick Deckard
doit traquer.
Je vous laisse découvrir à présent ce premier long-métrage par vous-même :) ("Blade Runner" de 1982 est certes anecdotique dans ma critique mais capitale pour comprendre la narration et les codes de réalisation de "Blade Runner 2049"). Lors de sa sortie aux Etats-Unis en août 1982 et en France en septembre 1982, "Blade Runner" reçoit des critiques de la presse et des consommateurs totalement divisées. Généralement ce n'est pas le scénario qui est remis en cause mais la plupart des gens attaquent le rythme du film qui est beaucoup trop lent à leurs goûts et qui décline le plaisir de fiction. Tandis qu'il y en a d'autres au contraire où cette ambiance posée et cet aspect contemplatif apportent à "Blade Runner" une véritable crédibilité et originalité. De plus, le cruel manque d'actions dans le long-métrage de Ridley Scott aura été un autre facteur de l'ennui de chez certains spectateurs. "Blade Runner" aura donc reçu un accueil très médiocre en Amérique du nord mais acquit déjà une certaine notoriété à l'échelle internationale. Par ailleurs, il faudra attendre 10 ans après sa sortie en 1982 pour que l'on constate que ce film démarquait tellement des codes de blockbusters avec ses propres ingrédients sur le coté contemplatif des plans de cadrage, la lenteur du rythme ainsi que la science-fiction visionnaire de "Blade Runner" jusqu'à affirmer aujourd'hui qu'il s'agit réellement d'un monument de la SF, et je suis parfaitement de cette avis. Un film devenu au fil des années incontournable et culte de toute l'histoire du cinéma. Ce qu'il faut également savoir sur le film est qu'il y a plusieurs versions qui subsistent sur cette oeuvre. Il en existe sept, majoritairement sur le montage qui diverge à chaque fois ainsi que quelques scènes rajoutées ou enlevées. La dernière version en date est celle de 2007 intitulée "Blade Runner The Final Cut" qui entretiendra ce monument de la science-fiction.

C'est le test d'empathie Voight-Kampff de l'oeil.
Revenons maintenant au contexte de son successeur "Blade Runner 2049". En février 2015, le réalisateur québécois Denis Villeneuve ( Notamment connu aujourd'hui pour avoir réalisé les films "Premier Contact", "Prisonners" et "Sicario" qui ont effectué un carton au box-office) a saisi le nouveau projet hollywoodien de réaliser une suite à ce chef d'oeuvre de "Blade Runner". Ce sont les scénaristes Hampton Fancher, Michael Green et Ridley Scott en lui-même qui seront aux commandes de la narration. D'ailleurs Ridley Scott sera également le producteur exécutif de ce film. Les sociétés de production impliquées pour ce projet sont Scott Free Production, Black Label Media et Thunder Road Pictures.

Denis Villeuneuve portera sur ses épaules la suite
d'un film culte de l'histoire du cinéma. 
Le film aura une durée beaucoup plus longue que son prédécesseur avec 2h44 de long-métrage. L'année 2017 a décidément été marquée par la vague hollywoodienne de suites ou de remakes à des films ou licences cultes qui ont marqué les générations antérieures (Notamment par Ghost in the shell - Alien Covenant - Blade Runner 2049 - Ca - La planète des singes : suprématie etc...) dont bien sûr l'incontournable monument de la S-F "Blade Runner" qui aura droit à un successeur peut-être pas à la hauteur de ce chef-d'oeuvre du cinéma ? Alors selon mon propre opinion, est-ce que "Blade Runner 2049" est un Masterpiece comme le premier ? S'agit-il d'une suite opportuniste sans légitimité ? Est-ce que cet opus a le même cahier des charges que l'oeuvre de Ridley Scoot avec peu de scènes d'actions et tout l'aspect contemplatif ? Ce film de Denis Villeneuve dénigre t-elle l'oeuvre originale ? Les réponses à travers ma critique. :)

PS : JE LE RAPPELLE ENCORE ! JE VOUS CONSEILLE FORTEMENT DE REGARDER LE "BLADE RUNNER" DE RIDLEY SCOTT OU SA FINAL'S CUT SORTI EN 2007 POUR AINSI VISIONNER SA SUITE "BLADE RUNNER 2049", AFIN DE COMPRENDRE LES ENJEUX ET LA NARRATION. 

Description du film : 

"Blade Runner 2049" est un film de science-fiction avec une durée de 2H44 de long-métrage sorti le 4 octobre 2017 en France. Cette oeuvre est réalisée par Denis Villeneuve avec un casting comportant Ryan Gosling, Harrison Ford, Jared Leto, Ana de Armas, Sylvia Hoeks, Robin Wright et David Bautista. Le scénario fait suite à l'intrigue du premier film, se déroulant cette fois-ci trente ans plus-tard, en 2049. Voici la synopsis officielle pour avoir quelques repères scénaristiques sans être spoiler :
"En 2049, la société est fragilisée par les nombreuses tensions entre les humains et leurs esclaves créés par bio-ingénierie : les réplicants. L'officier K est un Blade Runner : il fait partie d'une force d'intervention d'élite chargée de trouver et d'éliminer ceux qui n'obéissent pas aux ordres des humains. Lorsqu'il découvre un secret enfoui depuis longtemps et capable de changer le monde, les plus hautes instances décident que c'est à son tour d'être traqué et éliminé". 



Mon avis personnel sur le film : 

Avertissement : La critique contient un nombre important de spoilers. Je vous conseille avant de lire cette review de visionner les deux films en question de la franchise "Blade Runner" pour comprendre mon analyse et vous forgez votre propre avis. Vous pouvez visionner une bande-annonce que j'ai inséré tout à la fin de l'article avant de les voir ! Merci de votre compréhension :)


Partie I - La Réalisation esthétique et technique. (La forme du film) 
Thématiques abordées : Effets spéciaux - Mise en scène - Bande originale - Production design.


Tout le film est axé autour de l'officier K incarné par Ryan Gosling
On pouvait ressentir une crainte, surtout des fans, de ce "Blade Runner 2049" décrypter sans intérêt puisque tous les archétypes de narrations possibles semblaient avoir été abordées dans l'oeuvre de Ridley Scott. Qu'il ne s'agirait que d'une suite sans aucune légitimité,  brisant tous les codes abordés dans le premier film au profit d'un aspect plus accessible au public fan d'actions; et en tirer plus de bénéfices grâce à une présence plus importante de spectateurs. Moi étant fan du premier "Blade Runner", je ne pouvais que me questionner sur la direction qu'allait abordée ce deuxième opus. Après le visionnage, mon constat est clair. Il ne s'agit en aucun cas d'un film mainstream avec des intentions commerciales car il rompt avec toutes les habitudes de consommations habituelles. Il s'agit d'un long-métrage d'environ 2h45, avec un rythme très lent, une absence marquante d'un montage Cut et une très faible quantité de scènes d'actions. Donc, dans ces premiers aspects, le film respecte entièrement le concept du premier "Blade Runner" et cette fidélité m'a rendu fière. Je ne serai donc pas le premier à m'étonner de l'échec au box-office que ce film pourrait réaliser puisque les codes des blockbusters habituels ont totalement été brisés. En comparaison avec le premier "Blade Runner", je trouve que ce film de Denis Villeneuve est plus accessible que l'oeuvre de Ridley Scott. En effet, j'ai perçu dans le film original beaucoup de sensations dépressives que ce soit sur l'univers très dark qui se posait exclusivement dans la nuit ou le scénario avec des personnages très seuls et des situations assez déprimantes; ainsi que beaucoup d'introspections de personnages qui parfois dans certains contextes nous amenaient à nous écarter de la trame principale du film. C'est à dire l'enquête de Rick Deckard sur la recherche des répliquants. Alors que dans "Blade Runner 2049", j'ai personnellement ressenti plus d'humanités et de remises en questions que dans le long-métrage de 1982.

Une relation amoureuse entre une intelligence artificielle
et un Blade-runner. 
Ce film est moins dépressif et comporte moins d'introspections de personnages afin d' être plus axer sur l'enquête mené par notre protagoniste dans cette suite. Dans le montage, j'ai mesuré à quel point le rythme est encore plus lent et contemplatif que le premier film car la mise en scène et l'esthétique prennent le temps de poser leur ambiance et de nous transporter dans leur atmosphère. Je peux clairement affirmer qu'un public pas averti de ce manque de castagnes pourra très vite l' embarrasser. "Blade Runner" 2049 est une perfection visuelle; il s'agit d'un de ces rares films qui s'attachent à développer son univers en y illustrant les environnements et les ambiances ainsi que les états psychologiques des personnages. Que ce soit sur la forme ou sur le fond, "Blade Runner 2049" n'est pas un copier-coller du premier long-métrage, je l'ai confirmé déjà dans l'aspect visuel puisque Villeneuve a essayé d'inverser les décors et les couleurs par rapport à l'oeuvre de Ridley Scott. On reste autant dans l'apocalypse mais une inversion de l'esthétique entre les deux films s'est réalisé : "Blade Runner" était très sombre et utilisait des lumières contrastées du claire-obscure tandis que dans ce deuxième opus on est plus axé sur la lumière du jour, ce qui apporte aussi de nouvelles visions de la ville de Los Angeles. On ne s'identifie pas dans une ambiance claire-obscure aussi contrastée que dans le premier volet puisqu'on trouve des scènes très éclairées et variées : on alterne de la ville de Los Angeles avec ses lumières immaculées au Las Vegas dévasté et noyé dans un brouillard orangé, j'ai perçu tous les ingrédients d'un western futuriste.

Une élégance visuelle juste splendide !! 
Les cadrages sont très larges, ils impriment la rétine avec des décors et des lumières sublimes qui nous immergent dans l'univers avec ses sensations hypnotisantes. On trouve une grande crédibilité dans les effets-spéciaux car tout paraît réel et tangible, la mise en scène nous arrive vraiment à nous immerger à travers les décors car il n'y a pas de mouvements de caméras improbables dans la réalisation. Pas étonnant que le visuel et l'esthétique soient très efficaces puisque le directeur de la photographie a été Roger Deakins, il figure parmi les meilleurs chefs opérateurs actuels. Ce film ne baigne pas dans de l'action inutile, à remplir un écran bêtement, on ressent une vrai sensation d'immensité, de désolation, de solitudes qui émanent de tous les plans. Villeuve alterne avec les couleurs pour transparaître des éléments naturels : le feu, l'eau et la terre. On perçoit du jaune pétant des terres désolées à du bleu azur en passant par du claire-obscure, cela diversifie le visuel par rapport à l'oeuvre originale qui avait un registre esthétique assez monocorde. Dans les deux films on peut identifier des petits clins d'oeil dans la ville de Los Angeles sur des grandes marques de l'industrie du jeu-vidéo. Notamment celle de "Atari" dans "Blade Runner" de 1982 où l'on aperçoit son logo dans la ville. Il s'agissait d' un petit hommage rendu à cette société qu'on pensait à l'époque qui allait révolutionner le jeu-vidéo. Dans "Blade Runner 2049", le producteur de ce long-métrage est la firme Sony et donc son logo a été représenté avec "Atari" dans Los Angeles.

Les longues minutes de la marche vers un Las Vegas dévasté sont incroyables. 
La bande-originale de "Blade Runner 2049" a été composée par Hans Zimmer. De manière totalement subjective, cette composition de Hans Zimmer égale la musique chef-d'oeuvresque de Vangélis du premier "Blade Runner" qui avait été marquante dans l'histoire du cinéma. On retrouve dans la version 2049 une reprise des thèmes musicaux de l'original avec un mélange du style Hans Zimmer qui a certains moments est discret, parfois imposant ou carrément très assourdissant. Dans beaucoup de situations on retrouve des moments sans bande-sons, aucun accompagnement instrumental et des moments de silences absolus. La musique m'a été marquante, elle est en adéquation avec l'ambiance posée et elle nous plonge dans l'état de mélancolie. Personnellement, ma musique préférée de tout le film figure également avec une de mes scènes préférées où l'on retrouve notre agent K chez lui avec son intelligence artificielle qui s'empare du corps d'une humaine afin de synchroniser avec un vrai corps physique. Composée de quelques notes de piano dans la musique et d'une mise en scène hyper calme, cette scène du film m'a été la plus mémorable. (Durée de cette séquence dans le film : à partir de 1:27:16 jusqu'à 1:30:25). De plus, vers la fin de cet extrait la musique monte en puissance de manière crescendo avec un accompagnement sonore qui figure dans le thème de l'esprit futuriste et robotique, on plonge dans l'esprit de mélancolie, que ce soit sur la musique ou la mise en scène assez subversive.

"Blade Runner 2049" respecte totalement l'univers "Blade Runner", cette suite ne déconstruit pas la franchise au profit d'un coté plus mainstream et reste fidèle à ses idées. Il s'agit donc d'un parti-pris énorme; on est soit complètement immergé dans l'univers de "Blade Runner" pour les fans hardcore comme moi, soit pendant 2h45 ce sera l'ennui total et de la perte d'intérêt pour les gens qui ne sont pas habitués à des plans aussi longs, à un rythme aussi contemplatif et à des scènes de baston souvent inexistantes. Moi même ayant été fan du premier film, cette suite reprend les mêmes codes de format et de réalisation et donne à cette franchise une véritable crédibilité, c'est pour cela que pour la première partie de cette critique, il s'agit d'un sans-faute !


Partie II - La narration et la trame scénaristique (Le fond du film) 
Thématiques abordées : Scénario / Rôles des acteurs / Interprétations.


Dans cette partie je ne vais jamais raconter le scénario d'un film, je l'analyse directement avec des arguments et des exemples, d'où l'importance de visionner obligatoirement le long métrage avant de lire et interpréter à votre manière mes propres propos.
Attention : Toute la deuxième partie contient des spoilers ! N'y revenez que lorsque vous aurez vu le film.

Luv et l'officier K dans les archives de la Wallace Corporation
Le choix scénaristique déjà des cinq premières minutes de "Blade Runner 2049" a montrer la tonalité car pendant 2h45 on devra suivre les aventures de l'officier K (interprété par Ryan Gosling) étant un réplicant ! Il faudra donc s'attacher à un réplicant, il s'agit d'un fait inattendu qui montre l'intelligence du scénariste et de la mise en scène pour déjà nous immerger dans l'histoire. Une autre idée que j'ai trouvé géniale est que la chérie de l'officier K est une hologramme. On aura donc droit à des dialogues très intéressants et une love story entre une intelligence artificielle et un androide (ou réplicant). Une grande qualité au film est que pratiquement tous les personnages sont très bien exploités; notamment l'hologramme qui est développée jusqu'à une fin aboutit, Rick Deckard (interprété par Harrison Ford) ne figure pas comme un caméo car il a son propre arc narratif dans l'intrigue, ou encore le personnage principal l'agent K qui aura basculé mentalement entre le début et la fin du film. Les personnages secondaires sont tellement bien exploités que j'ai ressenti de l'empathie pour eux, notamment quand l'antagoniste qui détruit l'appareil qui donne vie à l'hologramme, j'ai ressenti une déception (positive d'ailleurs) car j'ai réussis à m'y attacher alors qu'elle n'avait qu'un rôle ultra-secondaire, toute cette histoire d'amour avec l'officier K en vain. C'est de cet aspect que le film nous montre toute son humanité. L'arc narratif de Ryan Gosling est hyper enrichissant : il passe par plein de phases émotionnelles. Il s'agit d'une histoire très touchante d'un androide qui est en quête d'identité puisqu'il se questionne s'il serait un être humain alors que le dénouement final est horrible car finalement il est véritablement un réplicant. Cela rend le personnage ultra-touchant puisqu'à la fin du film il laisse vivre Rick Deckard qui lui permet de retrouver sa fille. Pendant le temps où l'agent K a expérimenté le fait d'être un humain, cela va lui donner une âme.

Dans les cinq premières minutes on évoque déjà l'existence
éventuelle d'un miracle.  
Ce rôle attribué à Ryan Gosling est juste parfait car d'habitude dans son cinéma il est assez inexpressif, mono-facial ce qui correspond parfaitement au rôle de répliquant. Il m'a touché, il a fait passer beaucoup d'émotions juste avec le visage, il a été très convainquant. Le duo attendu Ryan Gosling-Harrison Ford pourrait être critiquer du fait qu'il arrive très tard dans le film mais cela ne m'a pas dérangé. L'histoire de Deckard qu'on avait laissé à la fin de "Blade Runner" a été prolongé dans cette suite, surtout son histoire avec Rachel. La retranscription graphique de Rachel m'a bien bluffé car elle paraît tellement réaliste. Cela met en avant une des thématiques du film qu'il aborde : Est-ce qu'on peut recréer artificiellement des êtres-humains ou des androides ? La science-fiction a été au service de l'histoire, aussi bien sur la forme que sur le fond. Dans "Blade Runner 2049" on retrouve tout l'aspect polar noir de l'original avec la quête d'identité de Ryan Gosling. Ensuite j'ai adoré l'excellente approche vis à vis de Deckard qui se retrouve dans un casino désertique où il se retrouve à l'abandon, solitaire comme il le souhaitait, il s'est mit en ermite avec ses bouteilles d'alcool... Ceci respecte le personnage mis en place dans le 1er volet. La faible quantité de scènes d'actions ne me dérange absolument pas, mais le peu qu'il y en a sont très soignées et viscérales. Les bastons sont totalement respectueuses du premier film avec l'utilisation de coups de poings, tout est en combat rapproché avec aucun aspect surréaliste qu'on retrouve dans les blockbusters habituels où l'on envoie les ennemis 6 mètres plus loin. 

L'apparition de Rick Deckard arrive tardivement. 
Un autre séquence qui m'a été mémorable est une scène dans une salle du casino où l'on aperçoit les hologrammes d'Elvis Presley et de Marilyn Monroe avec la musique de leurs chansons qui s'arrêtent et qui reprennent instantanément, une ambiance sonore mortelle ! C'est dans ce genre de scène où l' on est complètement plongé avec les personnages dans ces ambiances particulières. On retrouve dans ce deuxième opus des idées originales qui enrichissent l'univers établit dans le premier film sans le dénigrer, au contraire, en rendant hommage à l'oeuvre originale : illustrer par la toute dernière scène du film où l'agent K est allongé sous la neige avec la musique de Vangélis qui fait écho à la fin du premier dans la scène culte du monologue de Rudger Hauer avec sa célèbre réplique "Tout ces moment se perdront dans l'oubli comme les larmes dans la pluie". La pluie a été remplacée par la neige qui fond dans la main de notre protagoniste comme la pluie qui disparaît dans les larmes, ils ont une fois de plus établi un parallèle avec l'oeuvre de Ridley Scott. C'est  ce qui a rendu la fin du film sensationnelle. Il s'agit d'un gros point positif sur "Blade Runner 2049" que j'ai beaucoup apprécié car il ne s'agit pas d'un plagiat mais d'une suite originale qui respecte l'adaptation cinématographique du roman de Philip K. Dick sur les androides. Au niveau de l'intrigue, l'histoire se déroule 30 ans après le film de 1982 qui se déroulait en 2019 (donc en 2049) où une renaissance de l'humanité a eu lieu; avec notamment les nouveaux modèles de robots et nouveaux champs d'énergies renouvelables. Les nouveaux robots, les Nexus 8 incarnent la nouvelle génération après les Nexus 6.

Ils ont bien choisi leur acteur.

Les Nexus 8 sont créés par la société "Wallace Corporation" (le nom de l'entreprise defabrication d'androides se nommait "Tairawl" dans la version de 82). Le PDG de la "Wallace Corporation" est le scientifique et fabricant de réplicants Niander Wallace (incarné par Jared Leto). Ce nouveau créateur de Nexus est l'antagoniste principal du film de part le statut qu'il occupe (patron d'une société de fabrication d'androides) et de la manière dont il est représenté puisqu'il est mis en avant dans l'affiche officielle du film. Cet antagoniste ne m'a pas convaincu, cet ennemi est pour moi un point négatif de "Blade Runner 2049".


Wallace est à mon goût trop anecdotique, c'est un ennemi qui n'est pas assez développé et pratiquement inutile dans ses interventions. Par ailleurs il n'a même de fin abouti, des relations très minimisées avec nos protagonistes et aucun bouleversement d'émotions. Décidemment une malédiction du caméo inutile tourne autour de Jared Leto puisque pour l'anecdote, cet acteur incarnait dans "Suicide Squad" (film sorti en août 2016) le joker qui avait effectué des interventions extrêmement brèves et sans intérêt à mon sens. Pour rattraper le tir, à la solde de Niander Wallace, ce sera la secrétaire de la "Wallace Corporation" Luv (une réplicante) qui sera mise en avant pour représenter le mal.

Les rues de Los Angeles en 2049.
Elle est néanmoins beaucoup plus exploitée, présente dans diverses interventions sur le terrain et utilise un rôle qu'aurait dû incarner Wallace en tant qu'ennemi principal. Par ailleurs juste pour mentionner une scène qui fait une fois de plus clin-d'oeil au premier "Blade Runner" où j'ai ressenti tout l'aspect polar noir des années 40 de manière futuriste : Luv tue Joshi, la lieutenante de LAP (le QG des Blades-Runners) où le cadrage est exposé à l'extérieur du bâtiment avec aucun son comme dans les anciens polars.

En comparaison avec "Ghost in the shell" ou encore la série de Netflix "Westworld"; à l'issu du visionnage de "Blade Runner 2049", on y ressort avec beaucoup de questionnements (qui n'ont aucun rapport avec l'intrigue qui est elle-même résolue) sur la quête de soie, sur la quête d'identité, qui aborde les mêmes réflexions philosophiques que le premier opus en enrichissant les questionnements et en exploitant davantage les thématiques du roman de SF de Philip K. Dick sur les androides. On se pose des interrogations comme "Que se passerait-il si les androides pouvaient se reproduire ?", des allégories bibliques qui rejoignent cette question métaphysique "Est-ce possible de transiter de la mécanique à l'organique ?", "Des personnes peuvent-elles naître d'un miracle?", "Est-ce qu'un robot peut avoir une âme ?"...


Niander Wallace est le nouveau chef des réplicants hors-la-loi.
Il s'agit d'un film d'anticipation puisque nous ne vivons pas à l'heure actuelle dans un monde robotisé mais on nous fait réfléchir sur les conséquences que cela pourrait produire, aussi bien positives que négatives. Cela m'a beaucoup plu de se poser des questions et de trouver des réponses par nous même sans que le film puisse nous vendre un discours, chacun en fera son affaire. Cependant, j'ai un deuxième et dernier défaut toutefois important à reprocher sur "Blade Runner 2049" pour sa publicité mensongère à travers la bande-annonce officielle. En effet, j'ai été très déçu de la B-A puisqu'elle ne reflète absolument pas le genre de ce film. On nous vend dans ce montage un assemblage exclusif de scènes d'actions qui donnent l'illusion par l'image qu'il s'agit d'un gros film d'action bourrin comme tous les blockbusters habituels. Alors qu'en réalité en 2h45 de long-métrage les scènes de bastons sont ultra-secondaires et ne sont pas prioritaires dans l'univers "Blade Runner", le montage lent et l'esprit admiratif et posé n'est à aucun moment montrer dans ce teaser. De toute manière il s'agissait uniquement d'attirer le plus de spectateurs possibles à voir ce film prétendu dynamique alors qu'il n'est absolument pas mainstream. J'ai comme une impression qu'ils n'assument pas entièrement ce parti-pris d'avoir réaliser un film qui bouleverse les codes des films traditionnels, ils avaient certainement une crainte que pour des spectateurs qui ne seraient pas patients, ils s'ennuieraient déjà dans la bande-annonce et ne seraient pas intéresser par la projection. Il s'agit d'une stratégie de consommation mensongère qui m'exaspère car le spectateur est pris en otage. Hors-mis cette désillusion, à mon sens "Blade Runner 2049" tient ses engagements et l'essentiel est présent.

L'Officier K en action. 





Lors de la cérémonie des oscars 2018, "Blade Runner 2049" a remporté l'oscar des meilleurs effets visuels ainsi que celui de la meilleur photographie.












Ma synthèse du film : 

Scène où l'agent K rentre dans le bar abandonné de Rick Deckard. 
Globalement, j'ai été agréablement surpris par cette franchise. A aucun moment dans les deux films je ne me suis ennuyé, je sais que c'est difficile à croire mais c'est pourtant vrai. Les propos et thématiques abordés m'ont fait oublié le montage peu rythmé et le peu de scènes d'actions. D'autant que ces plans de cadrages pour certains interminables et insupportables m'ont au contraire permis de prendre le temps de me transporter dans l'univers et de m'y identifier. A mon goût, "Blade Runner 2049" est une suite meilleure que l'original, il s'agit d'un prolongement totalement crédible. Au niveau scénaristique, les trente-ans de différence entre les intrigues des deux films se font ressentir. En effet, ils construisent des nouveaux modèles de robots ultra-réalistes (réplicants) pour coloniser les planètes extérieures, beaucoup de bouleversements dans leur univers avec notamment les mêmes questionnements métaphysiques sur la technologie et la robotique. Dans la réalisation, "Blade Runner 2049" est d'une élégance folle. Il y a beaucoup de solitudes avec des personnages très seuls et tous en quête de quelque-chose; on ne rajeunit pas Harrison Ford au contraire, on reste dans la continuité; on est dans un polar de science-fiction comme le premier. Mis à part l'antagoniste Jared Leto mal exploité et la bande-annonce mensongère qui sont les seuls défauts autour de ce long-métrage de 2h45, si vous êtes fan de Ryan Gosling et du rythme d'un montage lent, alors le film devra vous emporter dans ses propos. En conclusion, "Blade Runner 2049" n'est pas une suite opportuniste comme on pouvait s'y attendre. Personnellement, ce film m'a plus marqué que le  "Blade Runner" de Ridley Scott car cette suite enrichit de manière plus accomplie les thématiques abordés dans le livre "Les androides rêvent-ils de moutons électriques ?". De plus, "Blade Runner 2049" va beaucoup plus loin dans son concept  et aborde plus de réflexions philosophiques.

Voici à présent une comparaison entre 3 médias de critiques de la presse et des spectateurs :

Presse USA : 93 % d'avis favorables.
 Spectateurs USA 81 % d'avis positifs.

Presse française : 3,6 / 5
Spectateurs français : 3,7 / 5 

Moyenne : 7,4 / 10 (614 avis) 

Ces résultats illustrent une presse américaine et française qui ont plutôt adhéré au film, ainsi que des spectateurs bien emballés malgré l'appréhension que je pouvais craindre sur le succès de "Blade Runner 2049". Certes, les médias et les consommateurs ont malgré tout apprécié le film dans l'ensemble, mais "Blade Runner 2049" a été un échec au box-office. En effet, le budget pour la réalisation de ce long-métrage a été de 150 millions de dollars, hélas ils n'ont pas été rentabilisés par l'intermédiaire de beaucoup de billets écoulés dans les salles de cinéma.  

Compte tenu de cette critique, j'attribue à "Blade Runner 2049" : 


4,5 / 5


Points Positifs :                                                                                                        Points négatifs :                 

Réalisation esthétique et technique d'une élégance absolue                                                 Antagoniste peu exploité 
- Scénario riche et profond                                                                                                    Publicité mensongère 
- Suite très divertissante  
- Conservation des codes de l'original  
- Attachements aux personnages 
- Film atmosphérique 
- Retournements de situations.


Ce qui a surtout dérangé à mon avis beaucoup de spectateurs qui n'ont pas apprécier le film est la forme; c'est à dire la manière dont il a été monté et réalisé. Pour certains les 2h44 se sont fait ressentir, comme la forme du film a énormément dérangé, pour certains le fond et le propos de ce que cela raconte est passé outre. Ce qui explique pourquoi pour certains le scénario est vide car la manière très lente dont il est retranscrit n'a pas été au goût de tout le monde, en tout cas ça l'a été pour moi :) 

Voici quelques extraits de la liste des crédits réalisée par Allo-Ciné issue du casting de "Blade Runner 2049" : 

Réalisateur :
Denis Villeneuve 

Scénaristes : 
Hampton Fancher
Michael Green 

Compositeurs : 
Hans Zimmer 
Benjamin Wallfisch

Superviseur musical : 
Deva Anderson

Acteurs et actrices (principaux) : 
Harrison Ford - Ryan Golsing - Ana de Armas - Jared Leto - Robin Wright - Dave Bautisda - Sylvia Hoeks...

Directeur de la photographie : 
Roger Deakins 

Chef monteur : 
Joe Walker 

Chef décorateur : 
Dennis Gassner 

Distribution en France : 
" Sony Pictures Relaesing France". 


BANDE-ANNONCE PLUS FIDÈLE : 

Avant de nous quitter, je voulais vous montrer un teaser que j'ai découvert par hasard qui ne trompe pas le spectateur sur la nature et l'identité de "Blade Runner 2049". J'ai intégré la vidéo en espérant que cela vous donnera envie de voir cette projection :)

Voilà à présent ma première critique de cinéma est terminée; on se retrouve très très vite pour une nouvelle review avec un retour aux sources (aux critiques de jeux-vidéos). N'hésitez pas à vous abonner et à commenter et on se retrouve bientôt. Tchiao. :)










samedi 18 août 2018

Le Joueur en Renard Gris - Super Smash Bros. Brawl - Wii

ACTU-GAMING  (2008)

Voilà la 7ème critique de jeux-vidéos où je vais me focaliser sur un des jeux de la saga "Super Smash Bros", une licence axée autour de grands héros de jeux-vidéos de chez Nintendo, et même par ailleurs de Sega. La review porte sur "Super Smash Bros. Brawl", sorti en 2008 exclusivement sur Wii. Bonne lecture .^^



Contexte du jeu :

"Super Smash Bros" est une saga combinant le genre du jeu de plates-formes et du jeu de baston dans des univers très diverses portés autour des grands personnages emblématiques de Nintendo, caractérisés sur Mario, Link, Kirby, Samus Aran etc... Le concept de la série reprend les codes du jeu de combat avec des affrontements entre ces personnages mythiques. Le premier opus (premier du nom) sortira en 1999 destinée uniquement pour la Nintendo 64 puisque l'éditeur chargé des distributions du produit est Nintendo en lui-même. Il sera développé par la société HAL Laboratory, un studio de développement de jeux-vidéos japonais apparu au début des années 80. Par ailleurs, le concepteur de jeux-vidéos japonais Masahiro Sakurai est le créateur et le dirigeant qui aura manoeuvré tous les jeux de la saga "Super Smash Bros". Ce réalisateur a également été l'auteur de la création de Kirby, une autre figure emblématique de Nintendo.

La jaquette de "Super Smash Bros" sur 
Nintendo 64.
Ce premier volet l'origine devait se commercialiser au Japon mais l'incroyable succès sollicité à ce jeu lui permettra d'être distribué à l'échelle internationale (Il a été vendu à 1 million d'exemplaires au Japon). Le motif de toute cette réussite est liée au Gameplay du jeu de combat qui diverse par rapport aux jeux de bastons habituels. Non seulement on avait déjà la possibilité d'incarner de grands personnages de la firme Nintendo, mais la cause également de ce grand succès auprès des joueurs est focalisée sur la possibilité dans le Gameplay d'exclure un adversaire de la scène de combat sans pour autant gagner une partie en réduisant la barre de vie à zéro.



En 2001, un deuxième opus a vu le jour sur Gamecube, il s'agit de "Super Smash Bros. Melee". Le budget qui aura été consacré sera plus important que pour son prédécesseur. Par rapport à son aîné deux ans plutôt, ce volet propose des graphismes améliorées, des nouveaux modes de jeux, beaucoup plus de personnages (1er opus : 12 personnages jouables dont 4 à débloquer / 2ème opus : 26 personnages jouables dont 11 à débloquer) ainsi qu'une notoriété vis à vis des critiques et des consommateurs plus importante que pour le précédent jeu (illustré par les 7 millions de ventes effectuées, ce qui fera de "Super Smash Bros. Melee" le jeu le plus vendu sur Gamecube.)

"Super Smash Bros. Melee" sur Gamecube. 




Au salon de l'E3 en 2006, le troisième épisode de cette série de jeux de bastons a été présenté en cours de préparation. Le jeu s'intitulera "Super Smash Bros. Brawl", il reprendra les mécanismes originaux qui ont aboutit déjà la franchise. Le concepteur Masahiro Sakurai sera toujours aux commandes, avec cette fois-ci l'équipe de développement japonais Sora qui sera en charge du projet qui se concrétisera deux ans et-demi plus-tard. 







Description du jeu : 

"Super Smash Bros. Brawl" est un jeu de baston (et de plates-formes malheureusement) qui sortira en France le 27 juin 2008 et qui aura été édité par Nintendo et développé par Sora et Game Arts. Le jeu sorti uniquement sur Wii est jouable de un à quatre joueurs. On incarne les plus grands personnages de l'histoire des jeux-vidéos Nintendo parmi des duels qui les opposent dans une multitude d'arènes spécifiques à l'environnement d'une franchise. Particularité inédite dans cet opus est que l'on peut ce coup-ci contrôler quelques héros de la firme Sega, comme l'incontournable Sonic ou encore Solid Snake. Alors, que vaut selon moi ce choc des mondes Nintendo ?



Mon avis personnel sur ce jeu : 

- Les Graphismes :

Le jeu nous embarque à travers des univers totalement différents qui n'ont comme unique point commun de synthétiser tout l'aspect visuel qu'on pouvait retenir de la franchise concernée. On s'identifie toujours à l'environnement proposé, que ce soit ceux tirés de Mario Bros, Zelda, Donkey Kong, Pokémon, Metroid, F-Zéro, Mother, Kid Icarus, Kirby, Sonic, Metal Gear Solid et j'en passe... L'esthétique présentée; que ce soit sur les représentations graphiques de chaque personnage ou les environnements; est digne d'être la plus sophistiquée jamais réalisée sur Wii mise à part Super Mario Galaxy qui contribue également un plan visuel de très haut niveau. Idem constat pour la qualité des cinématiques qui est juste excellente. En plein combat, on a la possibilité de mettre en pause et d'effectuer des zooms et des rotations avec la caméra pour prendre des superbes photos de l'action en cours et les répertorier dans un album spécialement conçu pour cela.

L'exemple de l'arène de Pokémon.
Ainsi, ces screenshots nous permettront d'admirer de plus près la qualité esthétique du Gameplay. On pourra également soumettre ces captures d'écran ou photos en les partageant avec d'autres utilisateurs sur le Web, dans des sites "Super Smash Bros. Brawl" qui collectionnent aussi les meilleurs photos. "Super Smash Bros. Brawl" nous offre même la possibilité de créer nos propres stages, il suffit de se rendre dans la section "Créateur de stage" et de sélectionner à partir d'un menu les composants que l'on va utiliser dans le décors, ainsi que de prendre en compte les paramètres de cadrage. On peut aussi tester le niveau que l'on a créer et le sauvegarder dans la base de données. Ce système de création peut être un facteur qui pourra apporter en complément de la durée de vie à notre jeu. Tous les combats se déroulent dans des arènes, avec chacune son propre décor en correspondance avec l'identité visuelle d'une saga de jeux-vidéos. On en compte 41 au total dont 12 à débloquer. Certaines de ces arènes se métamorphosent pendant les combats et d'autres sont interactives. Les animations des personnages sont très fluides et variées, d'autant qu'en plein combat des armes et autres items sont fournies dans certaines arènes pour apporter encore du contraste. Bref, les graphismes et animations de ce jeu sont irréprochables et atteignent le sommet pour l'époque !

- La Maniabilité :

Une arène nous embarque dans son propre univers,
notamment là dans Mario Kart avec les passages des voitures.
Les joueurs auront du choix parmi une galerie de 35 personnages jouables dont 16 totalement nouveaux dans Brawl comme Wario, Diddy Kong, Meta Knight ect... Ce qui m'avais le plus surpris était que la mascotte de Sega alias Sonic a joint le monde délirant de "Super Smash Bros" dans ce volet. On y repère également des personnages cachés que je ne vais bien sûre pas vous révéler (Hé non je ne suis pas une soluce^^) mais les débloquer vous prendra du bon temps. "Super Smash Bros. Brawl" est noyé dans une avalanche de modes de jeux différents. On distingue deux grandes catégories : le mode "Groupe" et le mode "Solo". Pour les sous-catégories du mode "Groupe", on repère : Des combats en équipe - Le roulement (Jusqu'à 16 joueurs à tour de rôle en suivant les instructions de l'écran) - Le tournoi (Jusqu'à 32 participants, il faut paramétrer les options de combat) - Le combat spécial (Affrontements avec nos règles personnalisées).
Dans le mode "Solo" conçu spécialement pour un joueur, voici les différentes sous-catégories :
- Le classique : Mode de jeu extrêmement classique dans les jeux de baston qui configure une succession de combats contre des adversaires au hasard au fur et à mesure que les matchs se succèdent. Le dernier duel nous confrontera toujours au même boss. Il s'agit toujours de la "trace narrative" d'un jeu de baston, sauf que dans celui-ci ce n'est pas réellement le cas.
- Le stade : On peut tester des Home Run Smash ou des Smash en masse... Ce mode est jouable jusqu'à deux joueurs.
- Le mode Aventure / L'Emissaire Subspatial : Je l'aborderai dans la partie "Scénario".
- L'entraînement : le mode comme dans tout jeu de baston où l' on peut se perfectionner en apprenant des combinaisons de coups, en définissant le comportement de l'ennemi etc...
- Les événements : A deux ou tout seul, on y effectue une série de défis. On pourra en déverrouiller au fur et à mesure de la progression. C'est de cette façon que l'on débloquera de nouveaux combattants.

"Super Smash Bros. Brawl" se renouvelle avec son casting.
Le Gameplay nous offre une variation de modes de jeux avec du spectacle bien au rendez-vous ! En effet, les combats vues de l'extérieur sont chaotiques et nerveux, difficiles à ne pas attirer l'attention. Comme il y en a toujours eu dans la saga, des concurrents peuvent être éjecter de la scène de combat (que ce soit en arrière plan ou sur l'écran en elle-même), ce qui illustre la véracité des affrontements. Au niveau des contrôles, je recommanderai d'utiliser les manettes classiques ou celles de Gamecube qui sont plus en adéquation pour ce jeu, puisque les Wiimotes ne seront pas très efficaces (personnellement je n'ai jamais été fan des télécommandes Wii). Pour les actions de bases de nos personnages, ils peuvent marcher, courir, s'accroupir, passer à travers une plate-forme, effectuer des sauts, des doubles-sauts ou encore des sauts marchepieds ainsi que s'agripper des rebords de la plate-forme lorsqu'on est renvoyé du champ de bataille. On a même la possibilité de se moquer de notre adversaire en appuyant en même temps sur les boutons 1 et 2 de la Wiimote. Je n'ai rien à reprocher sur la diversité des attaques communes, nos personnages peuvent effectuer des attaques standards (en appuyant et/ou masturbant le bouton A); des attaques puissantes vers le haut, le bas ou sur le coté en utilisant le stick analogique; des attaques Smash; des coups rapides en appuyant sur le bouton A en courant et enfin des attaques aériennes ou après un saut il faut utiliser le bouton A tout en indiquant la direction du mouvement (vers le haut, la bas, à gauche ou à droite). Les techniques défensives sont également présentent : on peut activer le bouclier défensif en utilisant soit le bouton Z ou la croix directionnelle; esquiver les coups en effectuant des roulades avant, arrière ou des pas chassés. Les personnages auront aussi la possibilité avec la combinaison "A + B + Stick analogique + A" de saisir et projeter l'adversaire. Ces attaques sont certes communes mais heureusement des coups spéciaux bien spécifiques à chaque personnage permettent de réveiller les véritables capacités du héros du jeu-vidéo en cause.  En faisant des combinaisons avec le bouton B et le stick analogique, des coups spéciaux standards, vers le haut, sur le coté ou vers le bas se réalisent contre l'adversaire, ou ils mettent en avant leurs propres supers-pouvoirs.

On ressent toutes les nervosités des combats.
Pour apporter de l'épaisseur au Gameplay, des objets sont placés dans le champ de bataille, comme des champignons de Mario, des caisses, des battes de Base-Ball, des boîtes ect... Ces objets fourniront une certaine aide au possesseur pendant le combat, spontanée ou sur le long terme, les ramasser sera donc très utile. En plein combat, une Balle Smash se déplacera dans les alentours, il s'agit d'une boule d'énergie changeant de couleur ou lorsqu'un combattant la brise, il pourra effectuer un Final Smash avec le bouton B. Il s'agira de l'attaque la plus dévastatrice de votre personnage et elle contribue un pouvoir monumental spécifique au héros sélectionné. Sur la jouabilité, le dynamisme, et les variantes du Gameplay rien n'est reprochable. En revanche, j'aurai un petit reproche sur la caméra qui a tendance à se perdre dans les directions lorsqu'on joue en coopératif dans le mode aventures, mais sinon rien de scandaleux sur le cadrage tout au long du jeu. Maintenant, je vais aborder le point regrettable où dans certaines arènes de combat on trouve des enchaînements de plates-formes où il faut s'y déplacer vers le haut ou sur le coté pour éviter de mourir à cause du scrolling de la caméra qui nous tue. Je trouve que ce système mis en place dans certaines arènes perd toute la saveur du jeu de baston puisqu'on passe notre temps à gérer les scrollings de la caméra et sauter de plates-formes en plates-formes sans qu'il y ait d'affrontements intéressants entre les personnages. Vraiment dommage que ce style "plate-forme" parfois gâche mon plaisir ! Mis à part ces fails, ce jeu nous plonge à travers des modes Multi-joueurs en local ou en ligne grâce au réseau Wi-Fi Nintendo, des modes en solo et des modes coopératifs hypers captivants.

- Durée de vie :

Sonic a rejoint la fête, une belle nostalgie à The Hedgehog ! 
Je vais la faire courte, il s'agit tout simplement une avalanche d'heures de jeux ! Le mode aventures nous garantit en lui même un peu moins de 20 heures de jeux. Sans compter les modes Multi-joueurs et coopératifs qui apportent aussi de la durée de vie; ainsi que les trophées, les vignettes, les vidéos, la collection de photos, les défis à débloquer ainsi que des créations de stages et plein de nouveaux personnages à déverrouiller. "Super Smash Bros. Brawl" demandera donc une grande patience pour être terminé au complet, beaucoup de trophées et de personnages doivent être amasser. Ce choc des mondes Nintendo en vaut vraiment la peine pour sa longévité ! Même la difficulté est assez coriace pour les amateurs de jeux de combat, approvisionner les techniques de baston ainsi que de l'entraînement nous prendront aussi notre temps ! Vous en aurez bien pour votre argent !

- Les Musiques - Bandes-sons :

Ces plates-formes qui gâchent la saveur de la baston. 
Les musiques et bandes-sons de "Super Smash Bros. Brawl" ont été remixés par beaucoup de compositeurs différents, ces thèmes nous perçoivent une ambiance sonore irrésistible pour celui qui les a entendus à l'époque de la NES ou de la Super Nes. Composer de plus de 300 pistes au total, l'OST, accessible d'ailleurs uniquement par le Sound Test du jeu, est ultra nostalgique. Les plus beaux medleys de Mario, Zelda ou encore de Donkey Kong côtoient des remix musicales inattendus de l'ancien jeu "Tetris" ou du célèbre "Super Mario Land", sans mettre sous silence les versions lyriques de "Fire Emblem" et du thème principal de "Super Smash Bros Brawl". Ce jeu exploite à fond l'univers musical de Nintendo, aussi bien par des remixs que des medleys. Du grand art pour un jeu-vidéo comme celui-ci !


- Scénario :

Je vais l'aborder en deux parties : d'abord je vais parler de la "trace narrative" emprunter des jeux de combats habituels avec les successions de stages jusqu'à un boss final qui sera toujours l'identique, puis dans un second temps du mode aventure de ce jeu alias L'Emissaire Subspatial qui conserve toujours l'esprit du jeu de baston.

The Master Hand est l'antagoniste principal de la série. 
Dans le mode classique, notre héros devra affronter à travers 10 stages thématiques un ou plusieurs adversaire(s) sélectionné(s) au hasard. Ces niveaux seront parfois entrecoupées par des mini-games. Pour terminer, le combat final contre le boss qui est pour moi assez surprenant : la Master Hand (ou Maître main). Cette géante main est assez récurrente dans le monde de "Super Smash Bros" puisqu'on l'affrontait déjà à la fin du mode solo du premier volet et à la fin du mode Classique de "Super Smash Bros. Melee". La Master Hand qu'on repère même dans l'introduction est en réalité le créateur de l'univers "Super Smash Bros" et le meilleur collectionneur de trophées. Il représente l'antagoniste principal de toute la saga puisqu'il est synonyme de destruction. Il s'agit personnellement d'un des boss les plus étranges auquel j'ai jamais eu à faire, affronter une main géante dans un jeu de baston, ils sont fous ces développeurs ! :) En plus de cela je ne considère pas la Master Hand comme un grand concurrent car ces attaques sont répétitives (même si elles sont puissantes et difficiles à esquiver). Elle n' a aucune personnalité dominante, la manière de la battre est assez absurde par rapport à l'esprit de la série puisque le seul moyen de vaincre la Master Hand est de réduire ces points de vie à zéro sans d'éjections hors de la scène. Il faut reconnaître qu'elle présente une bonne résistance puisque cette géante main détient assez de points de vie selon le niveau de difficulté sélectionné, ce qui apporte de la durée de vie au combat. Donc cela sauve les meubles !

Les Primides sont nombreux et assez vulnérables.
Maintenant parlons de l'Emissaire Subspatial ! Ce mode aventure est jouable en solo ou en coopératif. Basé sur une intrigue, il s'agit d'une succession de stages de jeux de plates-formes et de jeux de bastons où l'on contrôle nos protagonistes qui affrontent  l'armée Subspatial composée de R.O.B. et de clones maléfiques, appelés les Primides. Cette armée est dirigée par le Ministre Antique qui veut tenter de plonger le monde dans le chaos. Des grands antagonistes de jeux-vidéos Nintendo comme Bowser, Wario et Ganondorf partageront cette alliance avec l'armée Subspatial et auront chacun un grand rôle dans l'histoire. Nos héros Mario, la princesse Peach, Kirby, Zelda et j'en passe devront éveiller leurs capacités et établir plusieurs équipes pour sauver le monde. Régulièrement il faudra affronter des boss ou des sous-boss et traverser les levels jusqu'à arriver au combat final contre Tabbou, le créateur des Primides et le dirigeant de l'univers Subspatial. Tabbou contrôle The Master Hand qui joue un rôle mineur dans la version aventure ou cette géante main utilisera son pouvoir pour manipuler Ganondorf, Bowser et Wario à travailler ensemble.

Tabbou est un boss final qui vous en mettra plein la vue ! 
Tabbou avait donc joué un rôle capital dans toutes ces opérations. Ce boss utilise l'énergie de ses ailes pour transformer ses concurrents en trophées.  En ce qui concerne mon propre avis, je m'attendais à une succession de combats façon "stage" avec des cinématiques pour les scénariser et non à ce mode aventure. Je démarre ensuite la partie avec des cinématiques de qualités mais elles sont muettes, il faut donc comprendre par la gestuelle des personnages et par les images. Des cinématiques sans moyen de savoir ce que disent les personnages, je me suis dis tout de suite que le scénario n'allait pas volé très haut. J'aurai au moins espérer quelques bruitages des personnages comme par exemple les sauts de Mario ou des sons mimiques de la princesse Peach mais même pas ! De toute manière il ne faut pas s'attendre de la part d'un jeu de baston à une intrigue aussi sophistiquée. Puis je débute les niveaux de l'Emissaire Subspatial. Des phases de plateformes "sympathiques" au début mais vite lassantes, Mario s'adonne à la plateforme parfaitement. J'ai trouvé ce concept des plates-formes ultra ennuyant,  même s' il y a des boss à la fin de certains niveaux pour compenser l'ennuie total qu'on éprouve durant l'exploration des dixit stages. Les ennemis auxquels ont doit faire face ne sont pas assez diversifiés, on croise constamment les R.O.B. et les Primides tout au long du jeu. Maintenant je vais pousser un coup de gueule contre ce mode aventure : Le labyrinthe Subspatial. Les développeurs ont rallongé la durée de vie facilement en reprenant les anciens stages. Je parle bien des 30 derniers % du jeu : le labyrinthe où on revient dans les anciens stages avec les cartes géographiques à notre disposition, où l' on se retape tous les personnages (sauf que cette fois-ci ils sont métamorphosé en mode "dark") pour finir sur un final même pas mis en scène.

L'union de Mario et Sonic dans ce jeu me réchauffe le coeur.
Donc mon opinion est assez franche et je ne correspondrai pas la qualité première de "Super Smash Bros. Brawl" à L'Emissaire Subspatial, même s'il y avait une bonne intention d'innover mais la répétitivité et la maladresse ont pris le dessus. Enfin , le boss final de l'Emissaire Subspatial, c'est à dire Tabbou nous affronte dans un duel extrêmement coriace ! Un point positif à tirer du mode aventure puisque Tabbou est un antagoniste hyper convainquant de part la puissance de ses attaques et ses variétés. Par exemple lorsqu'il se duplique; quand on perçoit son visage agrandit d'où il tire avec ses yeux des rayons lasers; quand il se téléporte en permanence; lorsqu'il balance ses boules de feu... Un antagoniste beaucoup plus dynamique, rapide et difficile à vaincre que face à la main géante. J'ai également apprécié l'arrière plan de cette scène de combat ultime où l'on aperçoit l'univers de l'espace-temps qui symbolise la création de cet univers "Super Smash Bros". 


Cette grande main me sera familière.
Ma synthèse du jeu : 

De cette expérience de jeu de baston, le diagnostique est positif. Ce choc des mondes Nintendo en valait vraiment la peine, une durée de vie interminable, un déluge de modes de jeux, une jouabilité exemplaire, des musiques et bandes-sons très inspirés et nombreux et des graphismes de très hauts niveaux. Dans le négatif le mode solo de l'Emissaire Subspatial ne m'a pas assez captivé, la caméra parfois capricieuse lorsqu'on joue en coopératif et un style plates-formes attribué à "Super Smash Bros. Brawl" qui ne fait que gâcher le spectacle de la baston. Voici à présent les notes suivantes :                                                   

Les notes : 

Graphismes : 4 / 4
Maniabilité : 3 / 4
Durée de vie : 4 / 4
Musiques - Bandes sons : 4 / 4
Scénario : 2 / 4 

Note Globale :   17 / 20



Comparaison avec les moyennes des forums pour : Super Smash Bros. Brawl - Wii 

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Jeuxvidéos.com : 2740 critiques ont été posté.
Gamekult : 376 critiques ont été posté.
SensCritique : 79 critiques d'internautes ont été posté.

En comparant avec ces médias, ma moyenne est le point d'intersection avec les avis des internautes sur ces 3 plates-formes.

Le logo de Mortamon Yapi. 
Avant de conclure cette review, je voulais saisir l'occasion pour vous présenter un écrivain talentueux dans son travail, alias Mortamon Yapi. Il a créé il n'y a pas si longtemps de cela un blog où il y rédige des critiques de jeux-vidéos (celles sur Rayman, TimeSplitters et Command and Conquers), des anecdotes, des fictions avec des images etc... On s'est rencontré par l'intermédiaire de Jeuxvidéos.com où j'ai été interpellé par la qualité de son écriture et de ses arguments. Je vous conseille vraiment de vous abonner à son blog, cet auteur a vraiment du potentiel ! En tout cas un blog très riche en contenu et un écrivain qui déborde d'imaginations ! Je vous transmets l'adresse :
https://mortamonyapi.wordpress.com

Merci de votre fidélité et à très vite pour une prochaine critique qui sera pour le moins assez spéciale puisque le thème ne concernera pas les jeux-vidéos :)